Rendez-vous annuel d’importance vitale pour notre équipe, nous sommes à quelques petits jours de notre quatrième venue en vidéo sur le festival Nouvelle(s) Scène(s). Oscillant entre concerts gratuits dans des bars, et tarifs hyper honnêtes dans les salles, il met en avant la musique indé, les scènes émergentes, l’éclectisme. L’humble festival situé à Niort ne déçoit jamais. Jamais, t’entends ? On vous fait une petite sélection commentée d’artistes « à ne pas manquer », comme ils disent. Vous pouvez aussi retrouver nos playlists dédiées sur Soundcloud, Spotify et Deezer.
Sax Machine feat Racecar
Si on ne peut être que se laisser porter dans le super flow de Racecar, rappeur de Chicago, Sax Machine est avant tout l’initiative du saxophoniste Guillaume Sené et du tromboniste Pierre Dandin. Une formule hip-hop cuivrée qui fonctionne une fois de plus. Jazz addicts, fanfaron(ne)s et amateurs et -trices de rap sont prévenus, Niort a un endroit doux et chaud à leur proposer, samedi 21 mars, à 19h, à L’Alternateur.
DBFC
« DBFC n’est pas un groupe, c’est un club », voilà ce qu’on peut lire dans la description du groupe parisien sur Soundcloud. L’un des moments-clés de votre week-end niortais passera forcément par le déchaînement de votre corps sur la musique communicative de Dombrance, le producteur et remixeur David Shaw, le bassiste Antoine Reininger et le batteur Guillaume Rossel. Electro, moui, pop, certes, club, c’est exact.
Jumo
Un nouveau petit rejeton beatmaker sur la scène hexagonale. La musique de cet ancien batteur emprunte les chemins de nombreuses références de ces dernières années (Flume, Siriusmo, Fakear ou même Ratatat) mais réussit à créer son propre sillon. Les basses sont souvent lourded, un flow hip-hop et des envolées aux claviers tantôt asiatiques tantôt orientales. « Découverte Printemps de Bourges », Jumo est également à l’origine de quelques remix bien sentis (Alt-J, Portugal The Men, Iggy Azalea…)
Fuzeta
La bio officielle annonce Band of Horses, Bon Iver ou encore Grizzly Bear comme référence. Ces quatre bretons ont choisi un village portugais pour leur nom de groupe mais puisent clairement leur carburant de l’autre côté de l’Atlantique. Flirtant entre le post-rock et l’indie pop, les trois titres de leur premier EP surprennent par leur maturité et la qualité d’enregistrement. Fuzeta brouille les pistes pour nous perdre mais sait visiblement très bien où il va. A nous de les suivre les yeux fermés.
I Me Mine
Quand on ose porter le nom d’une chanson des Beatles (l’une des toutes dernières, au passage), c’est qu’on n’a pas froid aux yeux. I Me Mine embarque le Doc et sa Delorean pour nous plonger au cœur des années 60 et leurs mélodies directes et nerveuses, à une époque où la pop flirtait avec le psychédélisme. Le bar qui les accueillera samedi à Niort s’appelle d’ailleurs le Vintage. Un signe.
Radio Elvis
On ne parle pas encore assez de Radio Elvis sur Sourdoreille. Dans un registre à la frontière du rock et de la chanson qui n’est pas sans rappeler un certain Dominique A, ce trio est une promesse à l’ambition affirmée, dont l’amplitude sonore et textuelle nous impressionne sur disque. Et sur scène ? Réponse vendredi, à l’Alternateur.
Vous pourrez retrouver nos playlists dédiées au festival Nouvelle(s) Scène(s) sur Soundcloud, Spotify et Deezer.
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