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Playlist du mardi : c’était mieux avant

Ils étaient nos amours de jeunesse et nous ont trahis sans prévenir. Poussés par un élan de loose ou attirés par les sirènes de la gloire, ils ont quitté nos meilleures playlists sans même un au revoir. Ils étaient nos meilleurs potes et, maintenant, on n’a plus rien à leur dire. Mais bon, que voulez-vous ? On pense encore à eux.

Why?

Près de 10 ans que les fers de lance de l’exigent label Anticon nous balancent entre hip-hop indé, folk et electronica. Les EP et les albums se sont enchaînés sans la moindre fausse note, avec notamment deux albulms cultes : Alopecia en 2008 et Mumps, ect l’an passé. Sauf que 2013 a vu l’arrivée de Golden Ticket, un disque qu’on ne saurait qualifié d’album ou d’EP (7 titres pour 18 minutes). Mielleux et sans relief, l’album ressemble à une pale copie ratée de Why?

Placebo

Cracher sur Placebo est aujourd’hui devenu un sport national auquel on participe bien volontiers. Il n’empêche, leur album paru 1996 reste, à nos yeux, l’un des plus exceptionnels premiers albums de l’histoire moderne du rock. Bah ouais, rien que ça. Tendu comme un string, sensible et inspiré : un putain de chef d’oeuvre, suivi du très bon « Without you I’m Nothing ». Ensuite ? Rien de vraiment scandaleux, mais Brian Molko est rentré dans le rang et la flamme s’est progressivement éteinte.

Diplo

Du haut de ses 35 berges, Wesley Pentz aka Diplo est devenue un producteur superstar. Le CV est impressionnant : Crookers, Blaqstarr, Boy 8-Bit, Buraka Som Systema, Rusko, Santigold ; tous ces artistes ont été lancés par celui qui s’éclate aujourd’hui au sein de Major Lazer. Le working boy semble bien overbooké et sur tous les fronts. Nous, on s’écoute nostalgiquement son album « Florida », et on se demande si le gars de Tupelo prendra un jour le temps de donner suite à ce petit chef d’oeuvre, qui fêtera ses dix ans l’année prochaine.

The Black Eyed Peas

Il est presque inimaginable aujourd’hui de penser que l’une des soupes vocodées les plus bues au monde pouvait se targuer d’être à la pointe du hip-hop à  la fin des années 90. Dans un trip jazzy, les Will.I.Am, Apl.de.ap et Taboo se passent la balle dans la pure tradition des Gangstar, Jurassic 5 et A Tribe Called Quest. Trois albums du lounge à l’experimental d’excellente facture qui leur montera progressivement à la tête. En 2003, pour leur album « Elephunk », il invitent la jeune chanteuse Fergie pour draguer le star stystem. La suite, vous la connaissez.

RJD2

Qui n’a jamais dansé comme un benet sur Ghostwriter, tube cuivré de Ramble John Krohn aka RJD2 ? C’était en 2002, et l’album « Deadringer » venait chatouiller la scène abstrack hip-hop du moment, avec son petit lot de tubes. Puis John s’est mi à chanter, et à faire des rêves pop. Mais lui en a pris, au début, comme en témoigne le petit bijou qu’on vous glisse dans cette setlist. Mais après ça, badaboum. RJD2 est devenu insipide, on y arrive plus, malgré plusieurs années de tentatives.

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