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Le ‘Top joues’ du Printemps de Bourges

Après nos élucubrations vidéo, il est temps d’écrire quelques lignes sur cette 33e édition du Printemps de Bourges...

Après nos élucubrations vidéo, il est temps d’écrire quelques lignes sur cette 33e édition du Printemps de Bourges. On vous a déjà dit que c’était trop cher, on va maintenant faire un petit tour d’horizon musical. Avec des belles claques sur nos joues. Et d’autres qu’on distribuerait bien. Top trois d’une année moins riche que les autres, web-tv oblige…


Sur nos joues…

1.Gojira. Le groupe de death-metal, découvert ici-même il y a quelques années, est venu jouer au Palais d’Auron comme dans son salon. Avec un accueil du public à vous dresser les poils sur les bras, les quatre Aquitains dégagent une impression de puissance et de sérénité incroyable. La classe. A recommander, même et surtout à ceux qui, comme nous, n’écoutent jamais de death-métal.

 

2.Kap Bambino. Un DJ qui tabasse, une chanteuse complètement hystérique qui suivra sans doute quelques séances chez le kiné après la tournée. Le duo électro-techno-clash est l’une des révélations de ce Printemps.

 

3.Dead Sexy Inc (photo). Ah, que ça fait du bien de tomber sur un groupe qui remue les cendres de Manson, époque Antichrist SuperStar ! Les Dead Sexy sont emmenés par deux frontmans hallucinants. Un petit chauve androgyne, un grand chevelu qui enflamme les dancefloors cradingues de Berlin à ses heures perdues. Ça, c’est du rock !

 

On se limite à un Top 3. Tant pis pour l’élégant Piers Faccini, au pied du podium…

 

Sur leur joues…

 

1.Le public du plateau rap. Palme de l’intolérance (ou de misogynie) pour une poignée de fans de Rohff, qui se sont amusé à siffler le concert de Zone Libre vs Casey & Hamé pendant une demi-heure. Jetez un petit coup d’œil à nos deux sujets (ici et ) pour mieux comprendre…

 

2.Juana Molina. Malgré les attentes suscitées par cette dame posée et très intéressante en interview, son concert a fait l’effet d’un bon somnifère sur toute l’équipe Sourdoreille. Et, pourtant, on n’était presque pas fatigués…

 

3.La fronde anti-Orelsan. Le pauvre gars a pas fini de traîner ses casseroles. A Bourges, une manif a eu lieu avant son concert… qui bien sûr était plein. Bon courage pour la suite, petit rappeur…

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