Avant d’arriver là où les rails de la SNCF se plantent dans la terre devant l’océan, voici une petite projection de ce qui pourrait être un week-end réussi. Si vous ne vous endormez pas dans l’escalier entre la Carène et le Vauban, gast.
Jeudi 21 janvier. On imagine déjà une arrivée sur Brest sous le soleil rasant de l’hiver. Depuis le TGV, c’est probable qu’on aperçoive une ou deux mamies en train de faire trempette à la plage des Sables Blancs. Paraît que c’est bon pour les rhumatismes. Premier soir placé sous le signe d’une valse entre les musiques électroniques et le rock ‘n’ roll. Une petite voix nous dit que le live d’ESB devrait être assez dingue. Trois mecs aux CV longs comme le bras (Yann Tiersen, Lionel Laquerrière, Thomas Poli), qui adorent bidouiller de vieux synthés et des boîtes à rythmes en pensant bien fort à Kraftwerk ou Neu!. Dans le hall de la Carène, les gars de Balladur, dont la particularité est de ne pas jouer leurs morceaux en live, joueront deux fois. Balladur ; fallait le trouver ce p’tit nom, bordel.
Vendredi 22 janvier. Yeux collés, gorge douloureuse. Fallait pas suivre ce vieux pote brestois qui t’a invité à refaire le monde jusqu’à 7h du mat’, assis devant l’Abeille-Bourbon en plein vent, à descendre quelques Philomen. Aujourd’hui, la house et la techno vont souffler dans le même sens. On a un gros faible pour Portable aka Bodycode (en photo en home) et son live qui devrait faire du gringue au Vauban. En bas, sur le port, le kick sera plus rapide. On attend particulièrement Levon Vincent, qui nous avait complètement emportés lors de l’édition estivale du Weather.
Samedi 23 janvier. La journée folle commence tôt : pour les majeurs, direction le port pour embarquer à bord de la croisière de la Station Rose, collectif nantais qui nous fait penser aux tendres Otto10. Pour les fans de Garnier, il est toujours possible de se déguiser en mineur (enfin, en moins de 12 ans) pour aller voir le maestro à l’œuvre à l’Astroboum. Sinon, sachez que ça ne sert à rien d’adopter/kidnapper un kid, car les parents ne sont plus autorisés à rentrer. Et ouais, ce sont des animateurs qui ont pris le relais. Si vous aviez déjà pris vos dispositions, pensez à rendre le môme avant de filer au Quartz pour voir la doublette Carl Craig / Francesco Tristano, jamais décevante quand elle se réunit. Quelques marches plus bas, on ne rate pas Terrence Parker et Laurent Garnier (set de 3 heures), avant d’aller mélanger son âme avec celles qui seront encore éveillées, dans l’enfer de La Suite. Brest, mon amour pour toujours.
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