Voici le pire branleur qu'il nous ait été donné de rencontrer depuis un bout de temps...
Voici le pire branleur qu’il nous ait été donné de rencontrer depuis un bout de temps. Un mec infréquentable, qui vient de Lisieux mais qui aurait sans problème pu tenir un second rôle dans « Le Parrain ». Voici Peter Digital Orchestra, l’homme qui a autant de talent dans les doigts que de gomina dans les cheveux.
Qui es-tu, Peter Digital Orchestra ?
Je suis l’orchestre humain de l’électro, un artiste hors-pair. Je sens que je prends, en ce moment, le chemin de la reconnaissance car ça buzz un peu pour moi. Je suis de Lisieux. Mon projet de DJ est une sorte de défoulement, entre hip-hop et électro. Le personnage m’est venu grâce à ces lunettes (merci Ingrid). Mon spectacle est un show, sans rentrer dans l’ego-trip, que je ne cultive pas du tout d’ailleurs (rires).
Tu peux nous parler du côté mafioso de ton personnage…
Mafioso… Attention à ce que tu dis, à Caen (l’interview a eu lieu au Nordik Impakt, ndlr), il y a des mafias qui me surveillent… Non, c’est plutôt le dandy à l’anglaise mélangé à une sorte de petit branleur français second degré. J’adore vanner tout le monde en temps normal, j’aime provoquer le public avec ce style ringard.
Les gens qui veulent t’écouter dans les bacs, y’a des choses pour eux ?
Un maxi disponible sur Eclectic Records, un label trouvillo-parisien, qu’on peut trouver sur le site. Mais j’ai un peu traîné en me consacrant au live. Je cherche un label maintenant… Mais le problème de ce projet, c’est qu’il est un peu inclassable…
Tu penses que les labels sont un peu trop cloisonnés pour toi ?
Ouais. Pas que pour moi, d’ailleurs. Certains tombent dans un mode de commande qui doit marcher. Les labels se la pètent en se moment, il faut le dire (rires). Bien plus que les artistes ! Les labels n’osent pas, Ed Bangers ou Institubes ont fait des trucs nouveaux mais suivent en ce moment les choses qui marchent… Parfois, ça serait bien qu’on écoute un peu plus ce qui se passe ailleurs…
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