Cette année, nous sommes allé.es à Pete the Monkey, festival à Saint-Aubin-sur-mer, en Seine-Maritime. Attention, il y en a deux ! On était deux : une pour qui le festival est un rendez-vous annuel depuis 2014, et l’autre qui a pris le train en route mais qui assiste au festival pour la 4ème fois quand même.
Pete the Monkey, c’est un festival écoresponsable, engagé, LGBTQIA+ friendly, à l’ambiance libérée et incroyable. Chaque édition nous plonge dans un univers magique et unique, grâce à une scénographie toujours renouvelée. Cette année son thème nous transportait sous l’eau, dans un monde aquatique enchanté.
La programmation unit des artistes émergents et d’autres déjà installés dans le paysage médiatique national et international, parmi lesquels quelques habitué.es du festival ; nous avons par exemple eu la chance de revoir Flavien Berger, Acid Arab et Johan Papaconstantino, lequel se produisait pour la troisième fois sur la scène du festival. On a pu également assister à l’incroyable performance, tant d’un point de vue artistique que humoristique, d’Uzi Freyja. Le festival nous a également surpris avec la présence d’Eddy de Pretto et son set sur mesure.
Pete the Monkey, ce n’est pas seulement un festival de musique ; ce sont également des espaces d’échange, de détente, de convivialité, qui font tout le charme de l’événement. Il y a pléthore d’ateliers, d’activités, dont certaines démarrent même avant votre arrivée sur site, avec l’organisation d’un peloton de vélo bien motivé au sein duquel on peut prendre la route du festival depuis l’Angleterre ou la France. Bon courage à nos cyclistes pour le chemin retour…
Une fois sur place, des ateliers de broderie ou de poterie nous attendent. Des conférences sur l’écologie sont organisées. On peut y réfléchir pour trouver des solutions pour notre planète et y découvrir des associations comme Jiboina qui travaille avec des peuples indigènes pour préserver la nature. On peut aussi s’inventer poète et écrire une jolie lettre à un.e ami.e ou à une nouvelle rencontre. La poste de Pete the Monkey est certifiée la plus efficace du monde, une simple description de la personne suffit.
Bref, c’est un festival qui prend soin de nous, tant par la programmation artistique, que par les activités ou encore les nombreux stands de nourriture qui sont présents.
© Louis Lepron
J1
On commence le festival par découvrir le nouveau site. Oui, nous avions raté l’édition retour de Pete après la pandémie, on fait donc un tour du propriétaire avec ceux qui ont eu la chance d’y être l’année dernière. Les choses sérieuses commencent avec Şatellites qui nous embarque dans un univers pop-psyché-turque. On se retrouve après à la scène Jibou devant Lazuli & King Doudou accompagnés de deux danseuses. Ce sera le concert le plus chaud de la soirée, un seul mot d’ordre : se déhancher en rythme. C’est une belle découverte et c’est une belle transition pour le reste de la soirée. On se prend un petit temps pour nous remettre de nos émotions et retrouver Lewis Ofman qui nous offre un titre inédit. On termine notre soirée à la Folie de Pete avec drag shows enflammé et Fishbach aux platines.
© Louis Lepron
J2
Journée à la plage où on a la chance de manger de très bonnes huîtres et où le festival se joue aussi, de manière officieuse. On arrive sur site avec Zaho de Sagazan, on est tous sous le charme et unanime, c’est incroyable. Elle est touchante et sa musique est originale, on n’entend pas tous les jours une artiste faire de la poésie électronique en français. On se prend une bière le temps de s’en remettre et on file sous la pluie voir Uzi Freyja. Elle a clairement une énergie communicative. Malgré la pluie elle a réussi à garder son public. Elle est également très drôle et interagit énormément avec nous. Lorsque la pluie s’arrête, elle n’hésite pas à lâcher sur le ton de l’humour un : “ah vous revenez, bande de lâches”. On l’aime. On retrouve pour la troisième fois Johan Papaconstantino, c’est aussi ça la force de Pete the Monkey, fidéliser même les artistes. On décide de continuer notre soirée à la scène Underworld, scène incroyable avec pour thème : les méduses. On ne voulait pas rater la Daurade, comprenez Die Klar & Dj Kwamé membre du collectif La Darude. Ils ont retourné la scène pendant plus de deux heures à coup de remix trans de hit pop des années 2000. On se sentait tellement bien qu’on y est resté jusqu’à la fin de la soirée et le closing d’Esteban Desigual.
© Louis Lepron
J3
La dernière journée commence avec une belle surprise, il n’était pas annoncé mais Eddy de Pretto nous a délivré une prestation originale sur une énorme enceinte blanche installée au milieu du public. Suite à l’annulation de Sirens Of Lesbos, on en profite pour se promener et faire des activités proposées par le festival. On se met donc en route pour aller visiter le labyrinthe peuplé de créatures nocturnes qui nous ont accueilli dans leur univers aquatique et musical. Nous retrouvons Claude sur la scène Jibou, c’était une découverte pour nous toutes et on a fort apprécié. Avant d’aller voir un des habitués de Pete the Monkey, on est allé se balader dans le labyrinthe dont la légende raconte que certain.es ont mis trois jours pour en sortir. Comme d’habitude, Flavien Berger nous transporte dans son univers, c’est doux, c’est drôle. La scénographie est comme toujours hyper belle. On monte en douceur jusqu’à une fin de concert explosive sur La Fête noire. On retourne à la Folie une dernière fois, avant la clôture du festival orchestrée par Manol pour la quatrième année. Un closing joyeux et fédérateur qui a réussi à retranscrire l’ambiance du festival. On a tous aimé terminer avec Africa de Toto. On a eu la chance de pouvoir remercier les organisateurs du festival et les bénévoles qui sont venus sur scène nous remercier de notre présence. Donc merci à vous et à l’année prochaine ❤
© Louis Lepron
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