Pégase le Nantais débarquera en voisin aux Transmusicales. Au moment où le buzz se concentre sur une poignée de groupes rennais (O Safari, Mermonte), présentation d’un héros pop très discret à qui l’année 2013 semble déjà faire de l’œil.
Pégase est un garçon timide, à la voix posée, qui égrène ses mots, toujours bien choisis. La première fois qu’on l’a croisé, c’était dans le cadre des Inrocks Lab, à la Flèche d’Or, en avril dernier, aux côtés d’Odezenne et de de Birkii. « Ce projet, c’est d’abord quelque chose pour moi. C’est un peu égoïste de dire ça, mais c’est la vérité ». Quelques minutes après une courte interview, deux grands yeux bleu acier imprimaient les six lettres divines de leur pseudonyme dans la rétine des premiers rangs. L’égoïsme a parfois du bon.
Six mois plus tard, l’ancien chanteur de Minitel Rose revient nous bercer avec « Dreaming Legend ». Un EP de deux titres qui prouve que Pégase n’est pas un mirage. Après Without Reasons et surtout le magnifique The Bad Side Of Love, il continue à nous murmurer ses délires aériens, naïfs et plein d’intelligence, qui embarqueront plus d’un cœur d’artichaut. Et puis il faut le dire, l’électro-pop chantée de manière aussi lumineuse, ça court pas les rues dans nos contrées.
Au-delà de ses talents de producteur, Pégase a aussi pondu une poignée de remixes de ses potes du cru (Rhum For Pauline, Pony Pony Run Run , Smooth) et surtout une bande-originale pour le court-métrage Après L’Enfer. A voir aux Transmusicales, vendredi 7 décembre à l’Etage, à 14h45.
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