Voici donc une formation pop qui emmène l’auditeur par de réguliers allers retours entre chansonnettes et coups de grisou. Étant donné nos longues rêvasseries à l’écoute de son dernier disque, on a trouvé judicieux de donner notre avis à tort et à travers. Pratique, les Indrais de Volage l’ont déjà mis en ligne gratos.
L’exploration de Volage commence en 2012. Maddie est son premier EP, et il faudra attendre sa réédition pour que ce premier format autoproduit vienne à notre connaissance. C’est ensuite la rencontre avec le label de rock underground le plus prisé depuis Born Bad, le fameux Howlin Banana, qui en fera l’une des têtes chercheuses de la nouvelle pop crasseuse à la française. D’une pop qui rêve d’avant… mais pour maintenant. Avec un premier album Heart Healing nommé puis l’EP Coffee Dreamer, Volage s’inscrit définitivement dans les line-ups de tous les festivaux, et les concerts dans les garages et les caves, « à la Maroq ah non ah la Méca ah non à Petit Bain » ou « en partenariat avec Gonzaï et Noisey ».
Venez d’ailleurs voir le groupe le 18 mai à Petit Bain avec Kaviar Special et Th Da Freak ici.
Très référencé dans un premier temps, le groupe emmené et produit par le chanteur du groupe, Paul Rannaud, a même su évoluer d’une façon toute inattendue. Comme si une certaine lenteur bienvenue s’était emparée de la musique. De l’espace.
On aura beau dire « Ils n’inventent rien », on leur préférera la phrase « N’est pas Volage qui veut ». Qu’on se le dise.
Vous pouvez souffler, la folie garage pop s’en est allée. On peut tranquillement ranger son kit How-To-Make-A-Mac-DeMarco-track au vide-ordures ? Tant mieux. Parce que certains veulent vraiment (dis)tordre le bouzin. Kaviar Special, Los Dos Hermanos, Queztal Snåkes ou The Madcaps, ou encore Volage, continuent de se faire bichonner tranquillement par sa nounou-label, qui démontre qu’on se marre bosse mieux en petit comité.
Et pour vous illustrer en soirée mondaine, l’album est illustré par une photo de Martin Parr, tirée de la série ‘Common Sense’. C’est cadeau.
L’album en est écoute intégrale ici.
Crédit photo en une : Louise Carrasco
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