Retour aux sources avec un groupe actuel qui nous rappelle le temps où les Stones officiaient leurs messes de maudit blues et où l’Amérique profonde vibrait au son country de Neil Young. Natural Child c’est un peu tout ça, mais bien plus encore.
Natural Child est originaire de la contrée mythique de Nashville, ville du Tennessee qui n’a rien à prouver en terme de musique. Leurs précédents singles southern rock (oui, on a pensé fort à Lynyrd Skynyrd en écrivant ses mots) bruts de décoffrage ont forgé une image d’insubordonnés en perfecto cuir noir et cheveux gras au vent. Difficile de ne pas les imaginer sillonnant à moto le bled, de dive bars (les PMU à l’américaine) en dive bars, bières bon marché à la main et cuisse de poulet frit dans le gosier. Bon exemple, leur clip « Ain’t Gonna Stop » en guise de parfaite remise en contexte.
D’abord repérés par Burger Records (qui a notamment sorti leurs EPs For the Love of the Game, Hard in Heaven et Dancin’ With Wolves) le groupe s’autoproduit à présent. Il a sorti Okey Dokey, le 16 septembre dernier sur son propre label : Natural Child Records and Tapes.
Dans ce nouvel album, la bande insiste sur un son qu’elle maîtrise aussi bien : une sorte de country de l’Amérique profonde qui tape aussi dans les références californiennes (Grateful Dead, Quicksilver Messenger, Canned Heat, etc.). Il y est toujours question d’histoires de drogues, d’argent et de sexe. En est issue « Now and Then ». Vieille d’il y a presque un an, elle nous avait déjà mise en appétit. Elle est la plus Rolling Ston-esque de tous les morceaux de l’album. Les clichés rock 70’s sont là. Piano rythmique levé, guitares grasses, et vocales à l’unisson font définitivement la marque de fabrique Natural Child.
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