Il en faut du courage pour être musicien-ne noir-e, juif-ve, gay et évoluer dans la scène musicale punk. Et hip-hop par dessus tout ! Il en faut beaucoup pour affirmer sa queerness et questionner la question du genre publiquement. La scène new-yorkaise, dans ce qu’elle a de plus talentueux, a surtout donné à Mykki Blanco le mégaphone de toute une communauté mondiale. Putain, il en faut du courage pour révéler sa séropositivité au VIH.

Plus tôt aujourd’hui, l’artiste qu’on appelle elle a posté un message sur Facebook :

« Je suis séropositif au VIH depuis 2011, soit toute ma carrière. Ras le bol des stigmatisations et de me cacher dans la pénombre, ceci est ma vraie vie. J’ai tourné autour du monde trois fois, mais j’ai vécu dans l’ombre. Il est temps pour moi d’être enfin aussi punk que je l’affirme »

Les commentaires sous ce post vous redonneront foi en l’humanité. On lit ici que « le silence, c’est la mort » entre deux messages d’amour, ou encore que « les médicaments fonctionnent très bien aujourd’hui et les gens sont bien plus compréhensifs. [Le VIH] ne tue plus comme il y a 30 ans et avec la Prep, notre communauté est en meilleure santé que jamais. »

Mykki Blanco – Wavvy

Message original

« Ive been HIV Positive since 2011, my entire career. fuck stigma and hiding in the dark, this is my real life. I’m healthy I’ve toured the world 3 times but ive been living in the dark, its time to actually be as punk as i say I am »