On oublie parfois de vous parler sur ce webzine de groupes qu’on adore et qu’on a déjà diffusé dans notre émission radio hebdomadaire. Alors, bien sûr, il y a le podcast pour écouter tout ça mais bon, parfois, rien ne vaut un petit article pour remettre les pendules à l’heure.
On passe donc aujourd’hui à l’heure anglaise avec Mumford & Sons. Parler d’un groupe anglais, ça n’a rien de bien original. Mais cette fois, on laisse la pop et le rock indé de côté pour passer du côté d’une folk aux accents très ricains.
Ces Londoniens ont en effet une très nette tendance à flirter avec les sonorités rétros du blues et de la country des campagnes américaines. Des chansons plaintives sans être déprimantes, des arrangements sur le fil du rasoir à base de guitare, de banjo et de mandoline. Ce qui ressort à chaque fois, immanquablement, c’est l’émotion. Une émotion qu’on n’arrive pas à qualifier mais qu’on aime ressentir.
Pas mal pour un tout jeune groupe formé il y a un an à peine ! Il faut dire que, mine de rien, Londres connaît depuis quelques mois une certaine effervescence de la scène blues/folk : Laura Marling, Noah And The Whale, Jay Jay Pistolet. Et Mumford and Sons semble être arrivé au bon moment. Car tout s’enchaîne très vite pour eux : Glastonbury en 2008, nommés par la BBC pour la meilleure chanson de l’année 2009, Soldout sur toute la tournée anglaise et une date à la Scala en septembre !
Tout ça alors que le groupe n’a toujours pas sorti son premier album. Pour l’instant deux EP sont disponibles. On y découvre l’univers mélancolique et romantique du chanteur Marcus Mumford. Un Marcus capable de prendre seul la scène du Paradiso pour envoûter de sa voix et de sa guitare tout Amsterdam…
0 commentaire