Bienvenue dans la danse, ici présent Romain Delahaye sous le nom Molécule et prêt à venir à l’assaut des grandes salles françaises avec ses machines. Le projet qu’il a fomenté lors d’un voyage en bateau pendant lequel il a enregistré le son des vagues et du mat qui grince annonce la couleur direct : il est ambitieux. En effet, Molecule n’a pas envie de se contenter de jouer à 4 du mat’ dans un club passablement pourri devant des têtes d’illuminés qui ne savent même plus comment ils s’appellent. Non, Molecule, c’est le Par Expos des Trans Musicales de Rennes, Stereolux pour le festival Scopitone de Nantes, c’est bientôt la Gaîté Lyrique à Paris. Pareil niveau timing, on parle d’un concert, moins d’une teuf ; il est un peu plus tard que l’heure de l’apéro mais bien plus tôt que l’heure d’ouvrir le parc de Zombieland, voyez-vous.
Avant sa date parisienne, Molécule a confirmé toute l’attente qu’il a créée sur son public depuis bientôt un an. Musique électronique efficace, entre électro maximaliste, clash, techno construite comme des chansons.
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