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Miss.Tic, pas de mystères

Miss.Tic fait ses courses à l'ancien Monoprix de Saint-Brieuc. On est à Art Rock.

Ancien Monoprix. C’est l’artiste Miss.Tic qui est à à l’honneur cette année. Plasticienne et poétesse de street art, c’est à elle qu’on doit l’affiche de l’édition 2011. Vraie référence de la contre culture depuis les années 80, c’est à juste titre qu’elle trouve sa place dans le cadre de l’exposition qui lui est consacrée ici, dans un festival résolument tourné vers les arts contemporains.

D’accord, Miss.Tic nous invite à cueillir « l’éros de la vie » et à questionner la féminité et c’est bien à cet endroit qu’on peut trouver un vrai intérêt pour son travail. Pourtant on peut aussi considérer que ses oeuvres se déclinent sur un même mode, et c’est sûrement ce que pourraient lui reprocher ses détracteurs. Même si les supports peuvent évoluer (lithographies, fragments d’affiches lacérées, toiles), son propos varie peu. Toujours dans ses pochoirs, une femme séductrice hésitant entre la provovation et la revendication et une phrase courte du type « le porno est le bêtisier du désir », « l’homme est le passé de la femme », « posséder c’est se faire posséder »…

Même si on croit avoir vite fait le tour, on doit reconnaître à Miss.Tic la rigueur de n’avoir jamais dérogé à sa ligne artistique très singulière et c’est probablement grâce à ses textes (même si courts !) qu’on pourrait s’évader quelque peu. Beaucoup d’entre nous garderont sûrement en tête quelques uns de ses mots comme par exemple ceux-ci: « le sexe au coeur de la vie, l’amour au cul de l’existence ». À méditer.

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