Anthologie d'un morceau qui s'incruste dans votre ciboulot en 1 minute et 43 secondes.
Ça vous arrive deux, trois ou quatre fois par an. C’est soudain, immédiat, direct comme un uppercut. Vous le savez dès les premières secondes : vous écouterez ce titre des tonnes de fois dans les mois qui viennent, vous le boirez jusqu’à la lie. Il ressurgira pendant quelques mois au fil de votre playlist, dans vos écouteurs, sur vos pages de réseaux sociaux. Vous sourirez bêtement dans la rue et ignorerez les passants au regard interrogateur. Certains rabat-joies vous diront qu’il y a déjà deux ans qu’il tourne sur le net. Histoire d’un morceau qui vous happe dès la première minute.
Tout commence hier. Un de nos festivals de coeur, Astropolis, annonce sa première édition hivernale dans un teaser. On conaît déjà la chouette prog de ces trois jours de janvier. Au milieu de Mickey Moonlight, Mansfield Tya, Fukkk Offf et autre Mr. Scruff, une belle gueule qu’on avait déjà repérée mais dont l’album ne nous avait pas emballé : Nicolas Jaar. Puis démarre ce teaser.
Première chose : une mélodie bouclée, suspendue, naïve. Le cocktail gagnant. Ce genre de frisson instantané nous avait déjà parcouru l’échine cette année à trois ou quatre reprises. Au mois de mars, tout d’abord, avec Signal, de Siriusmo. Quelques jours plus tard, avec In My Spaceship, remix de Jan Turkenburg par le très doué Pilooski. Puis Rone, et son sublime Nakt.
Et là, sur le finish de cette année 2011, Nicolas Jaar, qu’on avait donc méprisé, nous interpelle avec ce remix crépusculaire d’Owe Me, titre de house moyen qu’on doit initialement au duo No Regular Play. D’accord, Jaar l’a réalisé il y a plus de deux ans. Mais il n’est jamais trop tard pour découvrir les bonnes choses. Surtout quand elles en amènent d’autres.
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