Dans dix jours, on file au Baléapop, sous le soleil de Saint-Jean-de-Luz. Une première pour nos caméras, plutôt habitueés à la grisaille bretonne. On est excités comme des petits enfants devant un line-up insolent de classe, où les musiques électroniques se taillent la part du lion. Aujourd’hui, rapides présentations avec Mattheis.
Vous vous souvenez de Subarys ? Un artiste dont vous a déjà parlé pour ces exploits individuels de producteur, mais aussi de bassiste dans un groupe qu’on affectionne, les Bantam Lyons. Dans l’un de ses sets, le bonhomme nous avait glissé ce morceau, dont on n’est toujours pas revenus.
Shazam ayant vite démissionné, il avait fallu fredonner l’air dans l’oreille de Subarys pour identifier ce track. Depuis, on a lancé quelques recherches, assez vaines, pour en savoir un peu plus sur ce Mattheis. Enfance dans un village paumé de Hollande, une poignée d’EP sur des labels confidentiels aux noms douteux (Nous’Klaer, Shabu Recordings, Maripoza). On en saura pas plus sur ce jeune homme au regard ténébreux.
Depuis ses débuts, la team Baleapop tisse sa programmation autour de références bien claires. Parmi elles, omniprésente, la galaxie Border Community. James Holden et Kate Wax ont déjà foulé la terre basque, cette année c’est au tour de Luke Abbott. Une orientation qui ne devrait pas déplaire à Mattheis, qui semble avoir trempé ses oreilles dans les bacs du label anglais depuis sa plus tendre enfance. Le morceau qui suit est régulièrement joué par James Holden, justement.
Rendez-vous pour son live le dimanche après-midi, en clôture du Baleapop, aux côtés des foufous de Red Axes et de Luke Abbott. On devrait être bien.
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