Retour en quelques lignes sur le récent concert parisien du Néo-Zélandais, à quelques jours de sa prestation attendue à Scopitone.
Un lundi soir sur Paris, après l’ascension d’une côte interminable au départ de Ménilmontant j’atteins enfin la Maroquinerie. Bonne nouvelle, mes joues rouges sont en accord avec le rideau au fond de la scène.
J’arrive pendant la première partie, Leno Lovecraft : un trio néo-zélandais, dont le chanteur à la tessiture haut perchée, nous invite dans son univers où l’électro flirte avec la pop. Une introduction tout à fait appropriée à ce qui va suivre.
21h environ, place au blondinet qui se cache derrière des mèches en bataille. Surprise, je m’étais imaginé des costumes extravagants dans la lignée du clip de « Forever dolphin love » mais que nenni, seulement quelques perruques pour les musiciens et des chemises à paillettes par ci par là…
C’est parti pour plus d’une heure de voyage musical. Passés les trois premiers morceaux avec en ouverture « Megumi the milkyway above« , Connan dégage les mèches de son visage et part à la conquête de son public. Un petit vent de psychédélisme souffle sur le public de la Maroquinerie ce lundi soir, qui petit à petit se laisse engloutir dans les profondeurs de l’univers onirique du Néo-zélandais.
Les morceaux sur scène sont librement réinterprétés par l’artiste, qui joue par exemple avec sa voix en faisant varier anormalement hauteur et timbre, ou s’amuse à nous surprendre en rallongeant par exemple l’intro de « Forever dolphin love » durant laquelle il semble prendre un malin plaisir à perdre son auditoire dans des rythmes jazzy qu’il stoppe et reprend au grès de ses envies pour enfin lancer les mélodies tant attendues.
Très bon concert, magique, surprenant, attendrissant, joyeux, délicat… Bref, de quoi égayer ce début de semaine, et nous laisser impatients de découvrir la session acoustique que ce dernier nous offrira à Nantes ce week-end, durant Scopitone.
Vendredi soir à Lyon, j’ai hâte!