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Selon internet, voici les improbables musiciens français connus au Japon et en Chine

Qu’on se le dise, ce qui suit vaut ce que vaut la parole d’internet. Dans cet article, on n’évoquera pas Edith Piaf, Mireille Mathieu, Patricia Kaas, Daft Punk, IAM et Manau, mais certains artistes français improbables qui s’exportent en Chine et au Japon. On a omis, pour rester dans le pur amusement, les musiques plus alternatives qui font aussi leur trou en Asie. Il n’y a pas que les musiques de hipster dans la vie. Mais rassurez-vous après la lecture de cet article, il existe aussi des musiques aventureuses qui n’ont pas eu à passer par les jeux télévisés.

Hélène Rollès en Chine (sans les garçons)

Que serait un article sur des artistes gaulois s’exportant en Asie sans un bon vieux cliché sur la France. Hélène et les Garçons n’est pas qu’un carton plein télévisuel hexagonal, c’est aussi sa petite madame (qui a aujourd’hui passé la cinquantaine) Hélène Rollès. Avec son single « Je m’appelle Hélène », monument de pas grand chose déguisé en curriculum vitae à la recherche de l’amour, elle aura vendu pas moins de 900.000 exemplaires de sa soupe illustrée par un fond d’écran Windows. Ah ah, et dire que certains essaient de trouver un sens à la vie. Après ça, non.

Marine de Nicola, star de deux ans en Chine

Méga-star en Chine, le temps de deux ans. De 2012 à 2014, l’interprète de « chansons sensationnalistes » pour qui Céline Dion ne devrait pas avoir de secret profite d’avoir participé à l’équivalent de la Nouvelle Star en Chine pour se fader une gigantesque tournée. Hélas en 2014, elle apprend être atteinte d’un cancer lymphatique et est rapatriée en France, à Toulouse. Elle s’est ensuite reconvertie dans un blog pour donner un peu d’espoir à celles et ceux qui sont atteints du même mal. Blog qui s’est traduit par la sortie d’un bouquin sur le sujet. Dans une interview, elle confie que son retour à la chanson s’effectuerait seulement si on ne lui proposait pas un truc trop « commercial ». On valide.

Alizée, lolita en Chine et au Japon

Si elle en a énervé un paquet avec « Moi Lolita » au début des années 2000, le semi-succès qui a suivi n’a pas eu que des mauvais effets. Que ce soit sur Psychédélices (2007) où on y voit Daniel Darc et Oxmo Puccino aux paroleset Bertrand Burgalat à la prod, sur Une enfant du siècle (2010) avec Para One ou sur Blondes (2014) avec Teki Latex sur les prods, on a vu largement pire. Ce n’est évidemment pas ces artistes qui ont façonné l’image qu’on d’elle les Japonais et les Chinois, mais plutôt la Star’Ac et Mylène Farmer qui ont fait de la jeune chanteuse ce personnage féminin si commun aux deux pays asiatiques : le concept de la lolita.

YZit (Tragédie) s’entend hélas aussi en Chine

« Est-ce que tu m’entends ? Hey oh ! » Tragédie avait fait craquer tous les CPE des collèges de France dans les années 2000 en nous donnant une bien belle image de badboy lovers des quartiers. Mais après deux (voire trois, mais qui s’en fout ?) ans de tournée dans les salles des fêtes du pays, ils annoncent la terrible nouvelle : leurs trop fortes divergences artistiques annoncent la fin du duo.  A l’autre bout du monde, on n’a pourtant pas oublié Yzit, moitié du duo qui s’est lancé en solo. Si en France, il peine à remplir le bar PMU Le Régent à Cholet, c’est une tout autre histoire en Chine qui a essayé de le suivre pour une tournée promo en 2011. L’histoire ne dit pas si ça a bien fonctionné non plus. Ah et, au fait, en 2015, le retour tragi-comique du duo a comme prévu fait un bide.

Gauthier Roubichou, star (académicien) en Chine

On n’a rien contre Gauthier qui gagne la palme du nom de famille le plus mignon au monde. Par contre, que quelqu’un de son entourage lui dise qu’en France, on ne dit plus « reuss » pour la soeur depuis 1999 et on n’utilise plus non plus l’effet « radio de pilote d’avion » pour parler en espagnol depuis Manu Chao. Sinon pour que vous saisissiez comment il s’est fait connaître à l’étranger, il faut remonter à la quatrième édition de la Star Academy en France, aux côtés de Grégory Lemarchal. Bon, il a été éliminé dès la première semaine, mais le mal est fait. Le chanteur a ensuite décidé de tenter sa chance en Chine (on soupçonne d’obscurs accords entre nos chères émissions et leur système de tournée). Pour cela, il a chanté en mandarin « Englishman in New York » de Police, avec son groupe de l’époque. Après mise en ligne sur le net, le carton est total. Bien joué, mon salaud.

Tahiti 80, la french touch au Japon

Avec un label basé à Shibuya (Tokyo) où sont concentrées les salles de concerts et des passages à la radio, Tahiti 80 a la côte de la french touch au Japon. Lors d’une interview réalisée en 2013, le groupe se rappelait pour nous une expérience hallucinante à leur arrivée en 2000 dans la capitale : « On arrive donc à Tokyo et, là, on voit des filles se jeter sur le taxi… » Même si la hype des plus Versaillais de Rouen s’est depuis relativement calmée, cela vous donne un aperçu du jusqu’au-boutisme du public japonais pour cette pop française, mélange de disco-funk Daft Punkien et de pop anglaise. Comme pour les autres artistes pré-cités, Tahiti 80 n’a pourtant pas le même écho en France où il est vu comme un bon groupe de pop, mais qui n’a pas complètement réussi le pari de se hisser dans les consciences collectives. On précise tout de même que Tahiti 80 est largement au-dessus des artistes de cet article.

Dantès, vétéran en Chine

Il habite depuis 12 ans à Shangaï, Christophe Hisquin aka Dantès est pourtant né à Voiron en Isère. Mais c’est en Chine que vous aurez plus de chance d’entendre son nom. Et plus de 400 concerts dans tout le pays plus tard, il peut déjà se voir comme un vétéran expatrié. Version franco-chinoise de la BO de Coup de foudre à Notting Hill, petit neveu de cœur d’une alliance opaque entre Elton John et Phil Collins, il clame ses chansons d’amour dans la pénombre des clubs de la grande nation. Vous avez bien compris, voilà ce que pense la Chine de la culture française. Sans commentaires.

https://www.youtube.com/watch?v=GNfMLGwmODs

Joyce Jonathan, mignonnerie en Chine

Celle qu’on connaît comme la mie du fils de François Hollande est aussi une artiste qui cartonne en France et en Chine. Mais ça vous le saviez déjà. Présente à quasiment tous les rateliers télévisuels français (actrice dans Plus Belle La Vie, Scènes de Ménages, Nos Chers Voisins, participation aux jeux télé The Voice, Danse Avec Les Stars, Qui Veut Gagner Des Millions, etc), elle avait toutes ses chances de percer en Chine. Avec ses 500.000 disques vendus (au moins), elle est l’artiste NRJ par excellence, « naturelle » et joviale, qui parle directement au cœur d’amour et des petites choses de la vie en guitare-voix. Fille de la directrice et fondatrice de l’agence de voyage Maison de la Chine, il ne manquait qu’une étape à son ascension : écrire en mandarin. Avec « Je ne sais pas », notre gentille guitariste a littéralement cassé les charts chinois. Mais toujours rien de quoi nous bousculer les tripes.

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1 commentaire

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Abyli 15.04.2019

C’est complètement nul !!!!!!!!!!

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