Si la fréquentation diminue, les organisateurs se refusent à annuler les festivités.
Places achetées à la dernière minute, fréquentation en berne, organisation modifiée : les festivals estivaux libanais sont mis à mal par la guerre en Syrie. Face à une instabilité politique malheureusement chronique autour du Pays du Cèdre, les public local et étranger hésitent à se déplacer cette année. Ouest-France précise que les touristes occidentaux et du Golfe comptent habituellement pour 20 % de l’audience. Les organisateurs vivent donc dans l’incertitude.
A noter que tout n’est pas noir : « pour ses premières représentations, le festival de Beiteddine qui se tient au centre du pays, a présenté des taux d’audience de 80 % à 100 %, selon Nora Joumblatt la présidente du festival », rapporte Barbara Satre dans le quotidien français. En revanche, le festival lyrique de Baalbeck qui siège chaque mois d’août dans les vestiges romains de la ville a dû être délocalisé à Beyrouth. Le site historique étant situé à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne.
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