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Lianne La Havas, un doute suave

Découverte d'une belle guitare/voix qui égaie une journée.

Lianne La Havas chante Don’t wake me up. Foutaise. La première idée qui vient à l’esprit en l’écoutant est de se réveiller tout en douceur. Découverte d’une belle guitare/voix qui égaie une journée.

Londonienne greco-jamaïcaine et la soul comme héritage maternel. Avec un tel pédigrée, ça partait plutôt bien pour puiser dans diverses influences musicales. Lianne La Havas l’a vite compris et a creusé son sillon. Dans son EP « Lost and Found », on y trouve des douceurs qui flirtent entre folk, jazz et soul. Un melting pot réussi, où les quelques similarités vocales avec Feist ne viennent évidemment pas gâcher le plaisir.

La principale envie de défendre Lianne La Havas réside dans le duo qu’elle a réalisé avec Willy Mason. C’est doux, c’est suave, c’est bucolique. Le mieux reste encore de fermer les yeux et se laisser aller. Enfin, après avoir visionné le clip… Quoique ! Pour info, No Room for a Doubt en version live à L.A. est en téléchargement gratuit sur son site officiel.

En parlant de scène, les moins excités savoureront cet apaisant folk-blues de Lianne, seule avec sa guitare, au Servants Jazz Quarters. Dans ce club londonien, sur Tease Me, la métisse aux doigts de fée se laisse aller dans des arpèges cotonneux. Devant ce (légitime) silence de cathédrale, on est en droit de se demander s’il y a vraiment des spectateurs. La fin nous rappelle que si. Chanson adéquate lorsque le bruit de la ville, des mômes, de vos collègues ou on ne sait quoi devient trop insupportable.

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