Notre envoyé spécial dans le futur est allé faire un tour du côté des années 2400 et nous rapporte l’histoire de l’astronavigateur Juan Calameros. Un récit qui nous éclaire un peu plus sur cette musique du futur appelée techno cosmique, déjà écoutée à notre ère.
An 2365. Face à l’échec du consumérisme planétaire et suite à de violentes révoltes populaires en Inde et au Brésil, de nouvelles structures sociales horizontales s’établissent. Au milieu du XXIIème siècle, la Confédération des Peuples, constituée non plus de « Nations » mais de « Cercles » crée la première colonie spatiale péri-solaire.
Un siècle plus tard, à l’instar des grands Conquistador du XVIIIème, l’astronavigateur Juan Calameros (photo), considéré comme un hérétique monothéiste par certains et comme un visionnaire par les autres, s’affranchit du magnétisme orbital de l’une de ces colonies sans autorisation.
Juan Calameros
Perdu dans l’espace, il s’écrase sur un satellite déjà terraformé qu’il nomme Tœknopolicia. Il y rencontre un peuple tribal bienveillant ultra-sensible aux rayons U.V. et dont la peau transpire de la sérotonine. Ce peuple, polymorphe, n’a que faire de son étrange apparence.
Un apprentissage mutuel s’engage alors rapidement.
Calameros redécouvre avec étonnement certains arts anciens et oubliés comme la poésie, l’immersion onirique ou encore la pratique de ce que dans le passé on appelait : la musique du futur (une musique perceptible par les oreilles grâce un phénomène acoustique).
De leur côté, les primitifs apprennent l’histoire de l’humanité grâce l’anti-ADN du pirate. De leurs échanges naîtra PERC, un être conscient ni de son origine, ni de sa condition.
PERC
Envoyé vers Gaïa [X.Y.Z] dans l’espace à quinze fois la vitesse de la lumière, le signal PERC touchera la Terre quatre siècles et demi plus tôt, à une date charnière du Grand Bouleversement. Son point de contact sera une île également choisie pour sa symbolique coloniale. Avec Galloper (clin œil à leurs deux cultures), Calameros et le peuple de Tœknopolicia chargent PERC de délivrer leur mystérieux message. Une histoire qui débute en plein hiver, un peu plus au sud, sur le continent lors d’un grand rassemblement au nom prothétique.
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