Le festival toulousain est un ethnologue musical de grande qualité.
L’une des occupations des Siestes Électroniques (ils font tout ça) est de s’aventurer hors des sentiers battus. Après des Siestes au Congo, au Canada, au Japon, en Allemagne ou encore en Egypte, l’équipe s’envole pour le Vietnam, en partenariat avec le Musée du Quai Branly.
Parc de Thông Nhât (Parc de Réunification) au sud de Hanoi
Avec qui ? Dans son sac, Les Siestes ont embarqué trois artistes français : Vincent Moon (réalisateur des Concerts à Emporter de La Blogothèque), Laurent Jeanneau (journaliste et musicien surtout connu pour ses enregistrements des minorités ethniques d’Asie du Sud-Est) et Jean Nipon (DJ, musiques électroniques et ethniques) ; et rejoindront deux artistes vietnamiens : Vu Nhat Tan (musiques électroniques et expérimentales) et Nguyen Hong Giang (musicien de noise, pop et électro).
Quoi ? Ensemble, ils vont organiser deux après-midis de concerts gratuits, dans les parcs publics les plus centraux dʼHô Chi Minh Ville et Hanoï. Les Siestes précisent que « les musiques aventureuses ne sont pas forcément toutes électroniques ni même quʼactuelles, loin sʼen faut. Ne faisons pas de jeunisme, stoppons un instant notre course effrénée à la dernière sensation du moment et tachons dʼêtre les plus ouverts possible ». Il y aura donc du vieux dans du neuf et inversement proportionnel opposé.
Pourquoi ? L’une des missions que se sont données Les Siestes est de tester les musiques aventureuses et émergentes dans des ambiances radicalement différentes des nôtres. Le but est tester les musiques contemplatives sur une scène vietnamienne en pleine émulation, d’échanger et d’apprendre. Deux jours de concerts, mais surtout de création.
Bon voyage.
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