Rappel de la programmation, mots d’amour et description des éditions toulousaine et parisienne de cet événement, à l’heure du goûter.
Les Siestes Électroniques sont sur le point de commencer, dès le 26 juin pour la 13e édition à Toulouse et dès le 06 juillet pour la 4e édition à Paris (au Musée du Quai Branly).
L’année dernière, on vous avait fait un tour d’horizon de ce festival, dans notre article Les Siestes Electroniques sur tous les tableaux. De quoi vous donner le tournis sur tout ce dont l’équipe est capable de réaliser.
Les principes de base de l’événement sont :
1 / Vous avez 99% de chances de connaître moins de 10% de la programmation
2 / Le festival explore les musiques aventureuses, expérimentales, improvisées, électroniques, psychédéliques (catégoriser leurs artistes, c’est une chose souvent difficile)
3 / Vous ne les connaissiez pas, mais ils programmaient Hudson Mohawke (TNGHT), Rone, Todd Terje, Rebolledo (Pachanga Boys) et Mount Kimbie alors que Sarkozy était encore président (et le festival s’est créé sous Chirac, bim, le coup de vieux).
4 / C’est un festival entièrement gratuit, à taille humaine et humble (les seules choses payantes sont les « off » de nuit et les bières qui permettent au festival de maintenir la gratuité)
5 / Pour tout le reste (ateliers, rencontres, débats, horaires prog…), veuillez vous renseigner sur leur site internet.
Rappel de la prog : on a fait exprès de vous laisser leurs descriptions type « pop funk sibylline », parce qu’on les trouve plutôt mignonnes et que, comme les artistes ne sont généralement pas connus du grand public, ça peut aider.
Toulouse : les siestes de jour
au jardin Compans-Caffarelli
Jeudi 26 juin
Jaakko Eino Kalevi (pop funk sibylline) / Cabaret Contemporain (boîte à rythme instrumentale)
Vendredi 27 juin : Bruma 19:00 (brain-dance au sens historique du terme, IDM) / Magic Mountain High alias Move D, Juju & Jordash (house music avec un feeling jazz)
Samedi 28 juin
Hamelin par Bernard Szajner (installation sonore interactive) / Giai dieu (musique traditionnelle d’opiumerie) / Hypnobeat alias James Dean Brown & Helena Hauff (continuum spatiotemporal analogique) / Powell (post-punk électronique) / French Fries (techno pré-cataclysmique)
Dimanche 29 juin
Hamelin par Bernard Szajner (installation sonore interactive) / Aquaserge (psychédélisme contemporain et lettré) / Senyawa (métal vu depuis l’île de Java) / Jessy Lanza (r’n’b crépusculaire) / Syracuse (musique post baléarique)
Toulouse : les siestes off de nuit
Mardi 24 juin
Projection du documentaire The Sound of Belgium à l’Utopia
Jeudi 26 juin
Soirée « Canal Auditif » avec Saschienne au Saint des Seins
Vendredi 27 juin
Soirée « Boudoir Moderne et Pvblic Animal » avec Yan Wagner et La Mverte au Connexion / Soirée « Forward » avec Marquis Hawkes et Clayton Guifford à la Mandarine
Samedi 28 juin
Soirée « How to Kill the Party » avec Tiga et LeBRON au Bikini
Dimanche 29 juin
Soirée « Paramour » avec Luc Ringeisen au Saint des Seins
Paris : les siestes
au Musee du Quai Branly
Dimanche 6 juillet
Giai dieu (musique traditionnelle du Nord-Vietnam) / Joakim & Kindness (pop viciée à quatre mains)
Dimanche 13 juillet
Bambounou (électronique séraphique) / Heatsick (collage dadaïste)
Dimanche 20 juillet
Frédéric Sanchez (installation sonore) / Ron Morelli (techno urbaine)
Dimanche 27 juillet
Les Cris de Paris (cœur contemporain) / Frank Fairfield (americana des origines)
Le festival rappelle que tous les musiciens invités s’inspireront de leurs recherches dans les collections audio du Musée du quai Branly.
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