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Les réflexes débiles
de nos amis DJ

Le DJ est un animal à part. Véritable artiste ou réel imposteur, peu importe : certaines de leurs habitudes (ou celles de leur entourage direct) ont la vie dure. On en a listé cinq qui nous font souvent bien marrer.

S’accroupir derrière les platines. Les changements de plateau dans les soirées électro se font souvent en un battement de cil. Mais on a jamais vraiment compris pourquoi le(s) DJ prêt(s) à prendre le relais viennent se tapir dans l’ombre, accroupis derrière le pratos pendant parfois de longues minutes. Et tout à coup, surprise ! Mec, tout le monde avait vu ta casquette qui dépassait. Arrive tranquillou en marchant la prochaine fois, ça évitera les crampes.

Convier ses potes sur scène. Une horde de gens exhibant leur pass aux trois lettres qui viennent lever les bras derrière le DJ, plus ou moins saouls. Quand certains ne font pas carrément du air DJ à côté. Souvent pathétique.

Mimer des transitions incroyables. Sans doute la tendance la plus répandue. Certains DJ doivent parfois frôler la luxation d’épaule tant ils en rajoutent en tournant leurs boutons de leur table de mixage. Faut dire que faire lever 10.000 bras grâce au quart de tour d’un pauvre petit potard, ça peut rendre mégalo, en fait.

Faire semblant de remixer Killing in the Name ou Smell Like Teen Spirit. Un oeil sur le dancefloor. La mayonnaise ne prend pas ? Pas grave, la solution pour faire bouger les petits culs est bien connue : il suffit d’appeler Zach ou Kurt à la rescousse. Les trois notes de Killing in the Name sont une valeur sûre. Celle de Smell Like Teen Spirit aussi. Ceci-dit, on s’était dit que c’était impossible d’enchaîner les deux. Qu’aucun DJ digne de ce nom aurait cette lumineuse idée. Et puis Kavinsky (photo), venu « beurrer » les Nantais à Scopitone, s’en est visiblement lui-même mis une belle tartine, puisqu’il a non seulement fini son set en balançant ces deux titres,  mais en plus sans les remixer. Grand fou, va.

Faire un hommage à vie. DJ Mehdi est mort, vive Mehdi. Un an après le décès du lutin d’Ed Banger, les Birdy Nam Nam lui rendent encore hommage à peu près tous les soirs. Les C2C, eux, n’en finissent plus de checker la popularité d’Adam Yauch, le Beastie Boys qui s’est fait la malle en mai dernier. Pourvu que Tiestö fasse de vieux os.

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