Entre deux frangins surdoués à 17h et l'orgie freaks de 02h du matin, il s'en passera des choses à Evreux !
Ceux qui pensent que le Rock dans tous ses états, c’est seulement trois scènes sur deux jours n’ont rien compris. Evreux, c’est l’occasion rêvée d’assister à des scènes a priori totalement étrangères les unes des autres et pourtant si proches dans l’espace et dans le temps. Petit aperçu du week-end en 5 scènes…
La scène d’anthologie : Cypress Hill
Un quart de siècle que les Californiens de Cypress occupent avec succès le devant de la scène hip-hop. Revendiquant plus que jamais leur origines latines (Cuba, Porto Rico, Mexique), B-Real et ses potes n’ont rien perdu de leur puissance. Les voir sur la grande scène d’Evreux sera sans aucun doute l’un des grands moments du festival. Cerise sur le gâteau, nous aurons le plaisir de vous faire vivre ce concert en direct et en intégralité sur notre site !
https://youtu.be/69q9ataVKA4
La scène improbable : The Bots
Ouvrir un festival n’est jamais facile pour un artiste, souvent obligé de jouer devant un public clairsemé, ne connaissant généralement pas sa musique. Les organisateurs d’Evreux ont décidé de corser le jeu en ouvrant le festival avec deux gamins de 15 et 18 ans sur la grande scène ! On attend donc avec impatience de voir si ces frangins sont vraiment si doués (et barrés) que ça où s’il s’agit d’une nouvel avatar des enfants rock qu’on vient voir comme des bêtes de foire.
La scène locale : Virus
On a rien contre Tahiti 80 ou La Maison Tellier, mais on aime quand la Normandie nous offre autre chose que de la pop. Avec Virus, on est servi. Du hip-hop anti bling-bling aux textes noirs et acerbes, qui mettent parfois mal à l’aise. Ce rouennais a déjà collaboré avec du beau monde, notamment sur un featuring avec Casey, une autre adepte du verbe sans concession… elle aussi née à Rouen !
La scène indé : Kurt Vile & The Violators
Membre fondateur de The War on Drugs, Kurt Vile s’est lancé en 2009 dans une carrière solo. Son rock indé prend depuis une tournure folk dans la plus pure tradition américaine. Une Amérique lancinante et poussiéreuse, peut être un peu sale mais sincère. Kurt a été signé dès son premier album solo sur le label indé Matators : Mogwai, Modest Mouse, Sonic Youth, Cat Power, Belle & Sebastian… Alors, samedi aprem, si vous voyez de loin un sosie de Nickelback balancer sa folk avec le charisme d’une huître, ne courrez pas trop vite vers le bar ! Vous pourriez rater l’un des plus beaux moments du week-end…
https://youtu.be/63KB-EJKdyI
La scène de débauche : Cabaret Freaks
En marge de ce programme bien sous tous rapports, la Gonzomobile, troisième scène du festival, accueillera les groupes locaux et quelques individus peu fréquentables : Le Catcheur et la Pute, Murkage ou encore Kap Bambino. Du rock ? Peut-être. Du sexe, de la drogue et de l’alcool ? Certainement. Et tout ce beau monde se retrouvera en fin de soirée dans une orgie loufoque et trash : le Cabaret Freaks. Le Rock dans tous ses états….
Cabaret Freaks « spécial créature de la nuit « from Cabaret Freaks on Vimeo.
Ça a l’air terrible le Cabaret Freaks !!!