Les bonnes ondes de Wave Machines

Pas facile d’être dans la hype musicale. Aujourd’hui, j’ai 6 mois de retard : je viens de prendre ma petite claque avec le premier album de Wave Machines. Et la claque aurait pu ne jamais venir. Complètement passé à côté du buzz estival autour de ce groupe de Liverpool, je connaissais juste le titre « Keep the light on » qui passait sur Nova. Un titre que je trouvais sympa mais sans plus. Ce qui est bien, mais pas top !

Et puis, ce weekend, mon frère décide de mettre l’album en boucle pendant nos interminables parties de console. Au début, j’écoute d’une oreille. Je trouve ça mignon, un truc très festif et dansant, avec un côté BeeGees, notamment sur le refrain de ce fameux « Keep the light on ».

Et puis, les parties de console s’enchaînent, les titres de l’album « Wave If You’re Really There » aussi. Et je comprends très vite qu’il y a quand même du très lourd dans cette galette. C’est hype, ça surfe sur un tas de références musicales du moment, mais qu’est-ce que c’est efficace et entraînant !

Le déclic se fait sur I Go I Go I Go.

A y regarder d’encore plus près, on s’aperçoit que Wave Machines n’est pas qu’une machine à Hype. Certains titres font plus que flirter avec le rock indé. On est parfois bien plus proche d’un Wolf Parade ou d’un Bon Iver que des Scissor Sisters, XX et autres Hockey. Sur scène, je me demande donc ce que peut donner cette sauce indé/hype. En tout cas, dans mon baladeur, le mélange est plus que digeste. Avec une mention très spéciale pour Dead Horses…