Il y a bientôt un an sortait le premier LP d’un certain Apollo Noir, A/N, chez Tigersushi Records, la maison de Joakim. Un disque radical au possible qui avait le talent de relier Oneohtrix Point Never et le Velvet Underground sans en avoir la prétention. Vous voulez flipper un coup ? Allez vous rendre chez Trax Magazine pour l’écouter. Apollo est une mine de culture musicale torturée. Il aime à rendre musical le son de l’enfer, s’amuse avec des sons perdus, se partage entre épique et dystopique, et trace son chemin du mélodieux au désagréable, en empruntant les chemins rocheux, qui défoncent les grolles pourries.
Ainsi le discret producteur parisien avait tout pour être l’un des millions de fans terrestres du légendaire et pourtant toujours vivant, Ryuichi Sakamoto. Ne comptez pas sur nous pour résumer en quelques lignes la carrière infinie du compositeur japonais, ses trente albums, ses expérimentations, sa musique à l’image, son génie, son avant-garde, sa popularité, sa classe, ses petites lunettes. On rappellera seulement qu’il a sorti, en 2017, l’album async, soit l’une des plus belles et étranges choses de ces dernières années. « Andata » est l’un de ses bijoux et le voici retravaillé, ou plutôt complètement dézingué par Apollo Noir. Avec le secret espoir, on imagine, qu’il arrive aux oreilles du maître nippon.
Et ne loupez pas Apollo Noir, le 1er février au Trabendo à Paris pour les Inouïs du Printemps de Bourges, le 22 février au Badaboum à Paris, ou le 24 février à Limoges avec Zombie Zombie au CCM John Lennon.
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