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La Route des dames

Que retenir de la quatrième édition hivernale de la Route du Rock ?

Que retenir de la quatrième édition hivernale de la Route du Rock ? Chacune à leur façon, les dames ont marqué ce mini-festival. Voici le palmarès de Sourdoreille.

1.La classe simple. Invitée de dernière minute en remplacement de Gang Gang Dance, Laetitia Shériff a une classe à faire pâlir tous les cow-boys machos de la planète. Robe noire, voix profonde et posée, la radieuse Rennaise a donné du relief à une soirée de samedi un peu molle. Un concert étincelant

2. La trash attitude. La palme revient à Alexei Perry, moitié des Handsome Furs. Cette blonde peroxydée maltraite les machines avec un enthousiasme dont on ne doute pas. Avec ses airs de Els Pynoo (Vive La Fête), la Canadienne a dévergondé un festival parfois un peu trop gentillet.

3. Le charisme aérien. Derrière ses grandes lunettes qui lui permettraient de passer tranquillement inaperçue au milieu d’un amphi de juristes, Caroline Polachek, la chanteuse de Chairlift, trompe bien son monde. La force de cette troisième dame réside dans sa voix proche de celle de Björk, qui transpercerait n’importe quel cœur de pierre. L’omnibus s’en souviendra longtemps.

4. L’école des fans. Si l’Omnibus était complet vendredi, John & Jehn n’y sont sans doute pas pour rien. Madame a fait l’unanimité dans les premiers rangs, et ne semblait pas très à l’aise devant ce parterre de groupies. Et même si le concert malouin n’étant certainement pas le meilleur que le groupe ait donné, certaines compositions comme Black Train et Make Your Mum Be Proud ont encore prouvé l’étendue du talent du groupe.

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