Chaque mois, on vous propose de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.
Gizmo Varillas – On the Run
Âgé de 26 ans, Gizmo Varillas nous vient tout droit de Bilbao mais s’est installé et compose désormais à Londres. Après deux EP, son premier album El Dorado est sorti à la toute fin 2016. Indie folk aux accents hispaniques voire parfois caribéens, le jeune artiste qualifie sa musique de « dark tropical ». L’opus contient douze titres, tous aussi accrocheurs les uns que les autres, et on ne se lasse pas d’appuyer sur replay.
Blanck Mass – Please
C’est avec Fuck Buttons qu’on a connu Benjamin John Power qui a dévoilé en mars le troisième opus de son projet parallèle Blanck Mass. « Please » est un voyage musical intense de sept minutes, déstructuré et hypnotique, mélangeant samples vocaux et glitchs sonores tels des sables mouvants doux et brutaux. On vous conseille de l’écouter juste après le titre précédent « Rhesus Negative » pour un effet kiss cool.
Alice Merton – No Roots
Alice Merton n’est plus vraiment une surprise car on écoute « No Roots » depuis la rentrée mais force est de constater la puissance d’adhésion de la chanteuse germano-britannique. Sorti en février, son EP remporte une vague de succès en Europe, notamment avec le single éponyme, aux frontières de la pop et de la soul avec son refrain si entêtant qu’on ne peut s’empêcher de le fredonner bien après la fin de la chanson. L’album est annoncé pour début 2018 et, en attendant, on la retrouvera au festival Eurosonic de janvier.
Génial au Japon – Bro
Ce sont deux Bordelaises, Blandine Peis et Émeline Marceau, qui composent ce duo électro-pop. Riches d’influences multiples, elles usent de boîtes à rythmes et de synthés pour un résultat qui nous rappellent parfois les débuts, en anglais, de la chanteuse Ladylike Lily. Leur EP In Between est sorti au printemps et un clip léché accompagne « Bro », titre un brin noisy qui conte l’enfance et ses envies d’aventure.
aYia – Ruins
C’est l’Islande qui nous offre ce trio et notamment « Ruins », ce titre sombre et inquiétant. Difficile de décrire ce morceau trip hop empreint de tension et d’un sentiment d’urgence angoissant, renforcé par les paroles presque chuchotées par la chanteuse Ásta Fanney Sigurðardóttir. Le mystère demeure autour de ce groupe apparu sans bruit en 2016 qui sera lui aussi présent sur l’une des scènes d’Eurosonic. L’occasion, peut-être, d’en apprendre un peu plus.
LLgL TNdR – Enormous
Mystère encore autour de LLgL TNdr, tout nouveau groupe composé de Black Shakespeare, Ta’Raach, Mount Cyanide et DJ Josh One. Revendiquant le mélange des sons de la Jamaïque, Brooklyn, Detroit, Los Angeles et Long Beach, leur tout premier titre « Enormous » vient d’être lancé sur le web. On entend déjà du punk, du noise, du reggae même dans ce son particulier qui nous rend curieux sur la future production du projet.
The Yokel – Here Comes the Wild
The Yokel fleure bon l’americana, la folk, la pop, le banjo et le bluegrass, et pourtant ceux-là sont bien Français, de Metz même ! D’abord Lulu et Théo seulement, lors du lancement du duo en 2010, puis s’ajoute un banjo, Benjamin, et à sa suite, toute une clique de musiciens, armés de violon, trompette et contrebasse. Après deux ans de travail, le groupe sort alors un nouvel album Here comes the wild qui ravira les nostalgiques du temps béni de Mumford and Sons. Dans le titre qui porte le même nom, on retrouve la collaboration de Chapelier Fou et de son violon, pour un joli voyage teinté de nostalgie et d’amitié.
Est-Her – Last Minute Wedding
Originaire de Toronto, Est-Her a mis un terme à sa carrière de danseur de ballet professionnel pour se consacrer à la musique. « Last Minute Wedding », son second titre, a été produit avec le Français Poter Elvinger et s’accompagne d’un clip autoréalisé qui nous rappelle avec joie le Romeo+Juliette de Baz Luhrman.
Pinkcaravan! – Candy land
Virage complet avec Pinkcaravan dont le Very Sad Happy Birthday nous donne envie d’être bilingue, pour saisir la moindre nuances des paroles qu’elle égrène comme des sucreries amères sautant de références en références, de paillettes aux antidépresseurs.
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