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La Playlist indie #19 (juillet 2017)

Chaque mois, on vous propose de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.

J. Bernardt – Wicked Streets (Henrik Schwarz Remix)

On commence avec une double réussite : celle de J. Bernardt, échappé de Balthazar le temps d’un album solo et qui rivalise haut la main avec les deux autres projets solos de ses camarades (Warhaus et Zimmerman). Ce groupe est décidément truffé de génies. L’autre réussite, c’est ce remix parfait de « Wicked Streets », le titre phare de l’album, par l’Allemand Henrik Schwarz. Loin de se cantonner à booster le titre, le compagnon de route du duo Âme et de Dixon revisite totalement la chanson sans jamais la trahir.

Indianola – Zero

Une voix fragile mais puissante, des paroles sombres et un seul accord de guitare : le songwriter américain Owen Beverly nous livre un titre dans la pure veine de la folk écorchée américaine. Et à l’écoute de ce fantasque mais épuré « Zero », on réalise que le compte y est, qu’il ne fallait rien de plus ni de moins à cette chanson pour nous emporter.

Will Samson – Welcome Oxygen – Day Five

Être signé chez Talitres est généralement un gage de qualité. Avoir fait les premières parties de Kurt Vile, Marissa Nadler, Shearwater, Timber Timbre ou Do Make Say Think l’est d’autant plus. Son prochain album, Welcome Oxygen, est prévu pour la rentrée mais Will nous dévoile déjà ce premier extrait plus que prometteur.

Supernaive – Open Waltz

Ces deux frères parisiens avouent avoir grandi dans une culture pop japonaise très prégnante. Une culture qui se retrouve indirectement dans leur electro-pop léchée et quelque peu désabusée mais également dans l’imagerie du groupe et de ce nouvel EP.

The Mountain Goats – We do it different on the west coast

Loin d’être inconnus ou nouveau sur la scène indie, The Mountain Goats fait partie de ces groupes références dans le milieu mais restant dans un anonymat relatif, surtout en dehors d’Amérique du nord. Formé autour du charismatique John Darnielle, considéré comme l’un des meilleurs compositeurs indie du moment, le groupe a déjà produit 15 albums en 20 ans.  Le 16e, Goths, est un hommage à l’esthétique gothique, qui faisait déjà l’objet d’un livre écrit cette année par Darnielle. Un album sans guitare (juste une basse), à la fois enjoué et lourd, n’hésitant pas à traîner du côté du free-jazz.

Mt. Wolf – Heavenbound

Pas facile de réussir un premier album lorsque la chanteuse du groupe quitte le navire juste avant, après deux EP très réussis. Le désormais trio anglais a pourtant réussi le pari avec une seule voix, masculine donc, et des ambiances célestes à la Sigur Rós (pas étonnant puisque l’album est produit par un certains Ken Thomas).

Jimmy Whoo – Cruisin

Fondateur du studio et label Grande Ville, ce Parisien produit depuis plusieurs années ce qu’il définit lui même comme de la « Motel music », au point d’intituler ses deux premiers albums de la sorte. Sa musique très visuelle, voire clairement cinématographique, est aussi une ode au voyage et à la route, aux paysages qui défilent sans jamais s’arrêter, sauf pour une pause nocturne au motel.

Josef Van Wissem – Detachment

A première vue, le nom de ce compositeur et joueur de luth néerlandais ne vous dit rien… Mais si, si, vous le connaissez ! Il n’est autre que l’homme qui a composé la bande originale du très beau film Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch. Son dernier album When Shall This Bright Day Begin est sorti il y a quelques mois seulement, et c’est un ravissement sonore et sensitif aux multiples lectures comme l’explique si bien son auteur : « Le sens de « Detachment » dépend de l’imagination de l’auditeur, alors que, moi-même, je tente toujours de comprendre ce que cela signifie. Cependant, dans un contexte contemporain, ces mots pourraient traiter du suicide, de l’immigration ou simplement de laisser partir votre amour… Bref, faire ce que vous voulez vraiment. Ou comme un détachement de l’âme des considérations de notre époque. Vous savez… Un départ volontaire. » Et pour parachever le tout, la vidéo qui accompagne ce titre a été co-produite par Tom Jarmusch, qui n’est autre que le frère de Jim. La boucle est bouclée.

White Wine – Killer Brilliance

L’Américain de Leipzig anciennement connu sous le nom de « Vin Blanc », fait son grand retour en septembre et on a hâte. Quelques titres ont déjà leaké comme l’éponyme « Killer Brilliance » qui nous met l’eau à la bouche. Pour Joe Haege qui considère l’humanité toute entière comme un esnsemble de tueurs en puissance d’une manière ou d’une autre, la musique n’est pas seulement triste, joyeuse ou en colère mais bien toutes ces émotions à la fois, qui s’entrechoquent à la manière de ce joyeux foutoir qu’il nous offre avec cette chanson sombre et fantasque. Plein d’influences et d’arrangements un peu tordus, fleurant bon l’Allemagne industrielle de l’Est et les coins sombres et étranges. Les morceaux qui ont fuité ne nous annoncent que du (très) bon.

The Districts – If Before I Wake

« Si Interpol faisait du shoegaze, voilà le titre qu’ils composeraient« . C’est en ces termes que Consequence of Sound décrit le nouveau titre de The Districts, annonçant l’album Popular Manipulations (sorti le 11 août) . L’album s’annonce bien plus brut et rock que les précédents. Verdict en live le 13 septembre à Petit Bain.

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