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La Playlist indie #17 (mai 2017)

Chaque mois, on vous propose de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.

Alex Cameron – Happy Ending

Cet Australien maitrise mieux que quiconque la stratégie du looser talentueux. A tel point que son talent a fini par prendre le dessus et le sortir d’une confidentialité qui ne pouvait plus tenir. Cameron n’a finalement sorti qu’un disque depuis le début de sa carrière solo. Un disque qui n’a rien de révolutionnaire mais qui est pourtant sublime. Sa réédition l’an passé, avec une bien meilleure distribution, a permis à un plus grand nombre d’apprécier ces huit titres intemporels.

Mantua – Void

Tout jeune groupe danois, formé en 2016, Mantua compte pourtant déjà deux EPs. Leur indie rock se teinte régulièrement d’un groove sexy et ensoleillé, comme sur ce titre « Void » qui pourrait avoir été le fruit du mariage entre les Black Keys et les Bee Gees.

Bombay – Cynical Kids

Initialement nommé Bombay Show Pig, le trio était à la base un duo : une batteuse et un guitariste/chanteur qui n’est pas sans nous rappeler The Kills ou les Whites Stripes.  Basé à Amsterdam et désormais en formule trio, le groupe a sorti un deuxième album, Show Your Teeth, incluant quelques tubes pop rock.

Róisín Murphy – Ten Miles High

Pas vraiment une découverte mais l’Irlandaise a toujours sa place dans une playlist indie. Depuis qu’elle a quitté son groupe Moloko en 2003, Róisín n’a pas vraiment chômé avec quatre albums sortis. Le dernier : Take Her Up To Monto, référence à une chanson traditionnelle que lui chantait, petite, son père. A la fois kitsh et résolument moderne, voir précurseur, cet album étonne par son audace artistique.

Tellef Raabe – Flying on the ground

Ce jeune beau gosse norvégien vient de sortir un premier album,  Idiographic, aux sonorités et arrangements très fouillés, le tout avec des refrains pop excessivement efficaces et entêtants. Il définit sa musique comme de la pop gothique et cite en influences Morrissey et Neil Young. Autant dire que le plus simple reste d’écouter sa musique pour comprendre l’univers de Tellef.

The Gift & Brian Eno – Love Without Violins

Découverts par notre équipe lors d’Eurosonic 2017, les Portugais de The Gift sont pourtant bien installés sur la scène indie internationale. Après avoir partagé la scène avec Arcade Fire ou encore Portishead, le groupe s’est associé à Brian Eno pour deux titres, dont ce « Love Without Violins », sorti dans quatre versions différentes. Qu’importe l’édit choisit, le titre est une tuerie pop.

JFDR – White Sun

Sous ce pseudo, se cache l’une des deux sœurs du groupe islandais Pascal Pinon et Samaris, que la reine Björk a littéralement encensé et adoubé. Il y a dans Brazil, le premier album de JFDR, la substance magique qui irrigue les génies islandais, cette rêverie enfantine mais aussi sombre, fortement reliée à la nature.

Pi Ja Ma – Radio Girl

Difficile d’être prise au sérieux quand on s’apelle Pi Ja Ma. Encore plus difficile quand on a participé à l’émission « La Nouvelle Star » en 2014. Et pourtant, avec son premier EP Radio Girl, Pauline de Tarragon joue de ce paradoxe et assume avec dérision son éphémère passé à paillettes. Aujourd’hui à l’école Estienne, Pauline continue de composer des chansons indie pop nous rappelant parfois Rilo Kiley (eux aussi passés par la case télé).

Jim James

Le leader de My Morning Jacket revient avec un deuxième album solo, Eternally Even. Moins arrangé et plus brut que ses compositions avec son  groupe, cet album n’en reste pas moins réussi, grâce à son soft rock flirtant avec le psyché. Lancinante, la musique de Jim James se déguste patiemment et au calme.

 

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