Chaque mois, on vous propose de découvrir quelques morceaux indie récemment sortis ou découverts par l’équipe. Avec l’espoir d’alimenter vos propres playlists.
Oum Shatt – Gold to Sraw
On attendait depuis un bout de temps le premier album d’Oum Shatt, ce groupe berlinois que l’on avait découvert il y a trois ans déjà. Avec ce titre, le trio nous offre une fois de plus une musique à la fois élégante, sombre et sensuelle grâce aux rythmes orientaux qui surplombent un chant grave et hoquetant.
The Slow Show – Ordinary Lives
Les Mancuniens nous avaient plus que convaincus en 2015 avec le sublime White Water et confirment l’essai avec leur second album Dream Darling. Toujours cette voix rauque à la The National qui, parfois, s’adoucit jusqu’au murmure ou, au contraire, s’envole avec l’instrumental folk parfaitement composé. Les dix titres sont autant de pépites et nous prouvent que The Slow Show est un groupe avec lequel il faudra compter sur la scène britannique.
Get Inuit – Teriyaki
Revival vacances avec le single « dirty-pop » de Get Inuit qui donne envie de sauter et de se rouler dans le sable, un cône glacé à la main (ne tentez pas de reproduire cette figure chez vous). Ces quatre garçons américains ont le vent en poupe avec, notamment, un passage au SXSW cette année. Il n’est donc pas risqué de parier sur leur venue dans nos contrées française l’année prochaine.
Ben Sollee – Letting Go
Ambiance veloutée avec violoncelles de Ben Sollee pour ce morceau composé pour le générique de fin du film Killing Season. Un soupçon d’americana, un parfum de Kentucky, l’auteur compositeur raconte une fin d’automne, le renouveau de la nature mais également celle des hommes et la nécessité du pardon.
Vancouver Sleep Clinic – Lung
On ne présente plus vraiment Vancouver Sleep Clinic qui, loin des contrées canadiennes, compose sa musique à Brisbane. Avec Lung, on plonge dans une délicieuse hypnose enveloppante égrenée par les notes de piano et cette voix à la Bon Iver. Petite différence, le petit génie Tim Bettinson n’a qu’une vingtaine d’années.
Bad Wave – 3am
Suffit l’hiver, la pluie et le froid ! Bad Wave chante le soleil avec une synth-pop taillée sur mesure pour rester dans nos esprits. Originaires de Floride, les deux garçons assument leurs multiples influences avec une musique sans prétention qui fait du bien par là où ça passe.
Josin – Midnight Sun
Retour en Allemagne avec Josin, nouvelle petite pépite qu’on voudrait garder dans son écrin. Numéro d’équilibriste tout en finesse qu’on écoute la bouche entrouverte, retenant notre souffle. On ne peut pas s’empêcher de penser à Radiohead période fin 90’s début 2000, la meilleure, et à Pyramid Song, dans la façon de chanter et les harmonies… Josin, qui est déjà passé par l’Iceland Airways de Reykjavik, jouera en première partie de RY X au Trabendo le 2 décembre.
IRAH – Into Dimensions
On retombe dans l’espace avec le morceau atmosphérique d’IRAH, jolie découverte danoise. C’est grâce à un voyage à Berlin que le trio a trouvé l’inspiration et c’est à Funkhaus – l’ancienne société de radiodiffusion de l’Allemagne de l’Est – que le titre est né d’une heure d’improvisation totale. Trip-hop tantôt jazz tantôt groove, « Into Dimensions » est intensément riche. Pas pour rien que le groupe a été choisi pour jouer à l’Eurosonic 2017.
Vintage Lee – Hennythings Possible
Encore adolescente, Vintage Lee n’a commencé à véritablement produire qu’il y a un an à peine. Rapidement repéré par ses aînés, la jeune rappeuse de Boston cite, entre autres influences, Lil Wayne, Easy-E ou encore Rick James. Ici, son second single produit par la pointure Tee-Watt.
Mustard – Carinito (Los Hijos del Sol)
Du soleil encore et de belles gueules de latino avec les garçons de Mustard, Espagnols installés à Brighton. Leur musique est foisonnante et refuse de rentrer dans les cases, piochant à la fois dans la pop, la folk, les arrangements traditionnels ou encore l’électro. Le résultat : une musique très chill qui donne le sourire.
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