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La playlist des rappeuses hispanophones [1/4]

Elles viennent de Madrid, de Buenos Aires ou de Santiago, elles sont nombreuses, elles sont plurielles et elles sont extrêmement inspirantes. Partie 1 de ce petit tour d’horizon de quelques meufs qui envoient du lourd.

Santa Salut (Espagne)

Elle grandit dans les années 90 dans une petite ville de Catalogne, fortement marquée par le hip hop, entourée de potes skateurs, graffeurs ou beatmakers. A force de traîner dans tous les événements du coin, elle a eu envie d’en être elle aussi, et se met au rap à l’âge de 16 ans. Son rap est vénère, ses influences sont punk, c’est Santa Salut.

Rebeca Lane (Guatemala)

Passionnée de théâtre et de poésie, Rebeca Lane utilise son art au service des luttes sociales, particulièrement des droits pour les femmes. Malgré les accords de paix de 1996, la violence n’a jamais quitté le Guatemala, qui fait partie des pays au plus fort taux de féminicides. Elle se lance dans le hip hop aux côtés du groupe Ultima Dosis, puis continue sa carrière solo et multiplie les projets avec d’autres rappeuses d’Amérique centrale.

Audry Funk (Mexique)

Reggae woman à la base, Audry Funk intègre le premier crew de rappeuses mexicaines Mujeres Trabajando et fait partie du collectif Somos mujeres, somos hip-hop, qui réunit une dizaine de rappeuses de toute l’Amérique centrale et dont la mixtape se trouve juste ici. En 2016, elle part vivre à New-York, découvrir le berceau du hip hop. Un peu déçue par ce qu’elle y trouve, elle retiendra cependant une phrase « Hip-hop isn’t dead, it’s just been learning Spanish » (Le hip-hop n’est pas mort, il est seulement en train d’apprendre l’espagnol”).

Nakury (Costa Rica)

Nakury vient du Costa Rica et fait ses premiers pas dans l’univers du hip hop avec le graffiti et le breakdance, avant de se mettre à écrire et de se lancer dans le rap. Le hip hop fut pour elle un moyen d’échapper aux violences familiales et domestiques et elle s’en sert aujourd’hui pour encourager d’autres femmes à s’émanciper.

Somos Guerreras (Guatemala, Mexique, Costa Rica)

Rebeca Lane, Audry Funk et Nakury ont formé en 2016 le collectif  Somos Guerreras. Ensemble, elles ont créé un réseau de femmes activistes à travers le hip hop en Amérique Centrale, produit un documentaire et organisé de nombreux ateliers et festivals, toujours en lien avec la place des femmes dans le hip hop.

Tribade (Espagne)

Bittah, Sombra Alor et Masiva Lulla, accompagnées du DJ Big Mark, forment depuis 2017 le groupe barcelonais Tribade. Résolument féministes, antiracistes et anticapitalistes, elles scandent leurs textes engagés par-delà les frontières avec une énergie plus que communicative.

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