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La musique influence les mœurs : bâillonnez vos enfants !

D'Orelsan à 50 Cent, comment protéger nos ados face à tant d'icônes misogynes ?

Une étude américaine sur 1 500 ados âgés de 12 à 17 ans annonce que la musique influence les moeurs. Quelle surprise ! Attention aux méchants rappeurs et autres musiciens qui pourraient donner des idées peu recommandables. Quelques conseils s’imposent.

« L’exposition répétée à des contenus caricaturaux pourrait, selon les auteurs, avoir des implications sur la manière dont les garçons et les filles appréhendent leurs futures relations ».

C’est sûr qu’avec un père qui passait en boucle Cocaine d’Eric Clapton dans la voiture familiale, cet inconscient aurait pu faire de son rejeton un toxicomane notoire. Et que dire de son épouse qui aimait Brassens. Ecouter ce misogyne à l’accent sétois aurait dû avoir un influence néfaste sur la future vie en couple de son bambin. Aux dernières nouvelles, les narines du néo-trentenaire sont vierges et sa concubine ne réalise pas toutes les tâches ménagères. Dans la caricature, Brel avait fait très fort avec l’interview qui suit. Orelsan peut aller se coucher…

« Les morceaux de rap, de R’n’B ou de toute autre musique présentant une image dégradante des relations hommes-femmes pourraient amener les jeunes à anticiper leur première fois.« 

Brassens – qui était en quelque sorte le 50 Cent de nos mères – n’ayant pas réussi à donner un premier coït avant la moyenne nationale chez la majorité de la génération 75/85, un sociologue aurait dû réaliser qu’écouter Don’t Want No Short Dick Man lors de la pré-adolescence n’aidait pas à avoir confiance en son potentiel sexuel.

Encore plus abject, ces chanteurs pour enfants qui distillent des messages pornos sous couvert de métaphores fruitières. Un art dans lequel excellait le défunt Carlos et son ignoble Tirelipimpon. Si les chercheurs poussent l’idée « d’anticipation de la première fois » évoquée pour la musique au domaine de la drogue, chaque enfant ayant acheté le CD 2 titres de Billy Ze Kick consomme aujourd’hui des substances hallucinogènes.

« Parler avec ses enfants du contenu sexuel de telle ou telle musique peut donner l’opportunité aux parents d’exprimer leur propre vision de la sexualité et inciter les ados à mieux réfléchir sur cette vision – parfois distordue – de la sexualité. »

Exemple de dialogue très facile à instaurer avec le fruit de votre amour qui se cache derrière sa mèche tant il a honte de vous parler.

– Caroline ma chérie, tu peux me dire ce que tu ressens quand tu écoutes Orelsan ?
– Tu comprends pas, c’est clair pourtant : « Jte l’dit gentillement, j’suis pas là pour faire de sentiment / J’suis la pour te mettre 21 cm / Tu s’ras ma petite chienne et je serai ton gentil maître ». Fuck quoi !
– C’est clair, c’est explicite. Mais rassure moi, tu ne peux pas avoir envie de tels rapports… Jérémie, il est gentil avec toi ?
– Putain, tu comprends trop rien. C’est de l’art… (Caroline se lève et claque la porte).

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1 commentaire

1 commentaire

Tillié 27.01.2012

Je m’attendais à cette influence de la musique sur la sexualité. J’avais analysé la question auparavant (je traduisais les paroles pour en interpréter leur impact psychologique il y a déjà de nombreuses années). A l’heure d’aujourd’hui cela ne fait qu’empirer.

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