La France a-t-elle un problème de drogue en milieu festif ?

Si le rock s’est acoquiné à la coke quand le reggae dégommait de la weed et que la musique électronique gobait quelques années plus tard son ecstasy, les drogues ont la particularité d’être toutes associées au milieu festif. Alors même que les études pointent le fait que les drogues sont consommées dans tous les milieux sociaux, il semble que les phénomènes publics que sont les raves, les clubs, les festivals ou les concerts s’attirent plus fortement les foudres de la répression policière et judiciaire, mais aussi un déferlement de haine pas toujours contenu dans les sphères politique et médiatique. Cibles faciles ? Pourquoi tant de haine ?

La France cumule et attise les contraires. Elle est d’abord l’un des pays qui consomment le plus de drogues au monde. Elle est pourtant l’une des championnes de la répression, et est hélas très en retard sur la réduction et prévention des risques, sans parler de la stigmatisation quasi-systématique des milieux musicaux festifs. Pour quels résultats ? Quasi-nuls, vous dirait notre invité, ex-responsable média à Act-Up, communicant pour diverses orgas ou clubs parisiens ou encore DJ, et producteur sous le pseudonyme Poison Gauchiste, un pseudo qui ne s’invente pas (ben si justement).

Au cœur de notre discussion, les drogues au cœur du trafic international, continuent d’être consommées partout, et les préfets persistent à envoyer la police pénaliser les consommateurs jusque dans les salles.

Entre idéologie réac’ bien de chez nous, manque d’accompagnement des usagers, notamment jeunes, isolés ou en situation de précarité, et coopération zéro entre les pays du globe, voici une heure d’interview à ajouter à vos onglets sur la pause déj’.