Les warehouses, kézako ? Ce sont ces sortes de grands entrepôts investis par des hordes de jeunes assoiffés de culture underground. Vernissages d’expositions, performances artistiques et raves sont les principales activités auxquels se livrent les publics dans ces lieux réaffectés. Mais ce n’est pas tout, producteurs de musiques et associations y vivent souvent. Entre le squat d’artistes et la salle de concert improvisée, il s’y passe évidement des soirées huppées dont le line-up reste approximatif quinze minutes avant le début. Depuis quelques semaines, ces endroits hybrides se voient fermés un par un, suite à un incendie au Ghost Ship d’Oakland. Un bilan de 36 morts qui a donné aux autorités une nouvelle préoccupation.
Le 5 décembre dernier, c’est à Baltimore que la mairie a condamné Bell Foundry, une autre warehouse. Puis, à Denver, mardi dernier des pompiers en ont évacué une autre connue sous le nom de Rhinoceropolis, comme ça. Une inspection de sécurité avait pourtant été faite quelques mois plus tôt, stipulant que le lieu ne présentait pas d’anomalies. Sont incriminés par le rapport de la brigade de pompiers : un manque de détecteurs de fumée, des installations électriques non conformes aux normes, entre autres. Onze évictions au total, c’est-à-dire des gens à la rue et tout un quartier qui perd sa vitalité culturelle. Et la liste ne s’arrête pas là : Philadelphia, Dallas, Nashville, Indianapolis et New Haven ont aussi leur lot de fermetures selon The Fader.
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