De Mexico à Rennes, zoom sur cinq producteurs électro qui ont bon goût.
Ils sont tous seuls derrière leurs machines, et tournent dans leur région où dans tous les recoins du globe. Voici la bande-son des gens tous seuls qu’on écoute en ce moment. Epopée Rennes-Paris-Mexico-Rennes-Londres.
Lui, on ne l’a pas venu venir. Discret, dans son coin, le Breton Subarys (ex-Pitchake) est passé de la batterie aux potards pour s’essayer aux machines. Influences revendiquées : Extrawelt, Nathan Fake. Alors forcément, on va jeter une oreille. On tombe sur ce remix de Gui Boratto. Vlan. Notre petit doigt nous dit que le meilleur est à venir pour ce garçon aux airs de Daedelus, suivi par le label rennais Motor Records. On n’a même pas osé télécharger la preview d’un titre de son futur EP…
Subarys, Heal (preview)
Lui, on l’a vu venir. Aussi prolifique que Morano est avare en conneries, Gesaffelstein (oui, c’est la 14e fois qu’on vous en parle) n’arrête jamais. En un an, il a tout de même sorti une dizaines de bons remix, autant de titres majeurs (dont le fameux Viol), fait le tour du monde en live et été playlisté par énormément de DJ. Hier, il a offert en téléchargement sa version de Cover Your Eyes(The Shoes), qui circulait déjà depuis un moment sur la Toile…
The Shoes – Cover Your Eyes (Gesaffelstein remix)
Direction le Mexique. Niveau électro, on en était resté aux pérégrinations de Murcof, avec ou sans Truffaz. Notre nouveau cavalier solitaire s’appelle Cubenx (ne pas chercher trop longtemps à savoir comment on prononce ce mot, cela estomperait son charme), et a sorti un très chouette album, « On your Own Again », dont l’introduction nous glace encore le sang…
Escale à Paris, avec un remix de C2C, qui vient de sortir son EP. Bonne nouvelle : le seul remix qu’il contient est l’oeuvre d’Irfane, leader d’Outlines, qui s’attaque avec brio au titre Down The Road…
C2C – Down The Road (Irfane remix)
On retourne en Bretagne pour un gars qu’on a découvert en suivant les conseils du très avisé Electric Rescue, au cours d’une interview. Commuter, un gars de Rennes, et un titre absolument parfait, sorti sur le label Skryptöm, qui se traîne à 1.046 vues sur Youtube. Triste.
On finit avec un morceau de Max Cooper (photo), signé chez Herzblut, l’un des labels les plus psychés de la musique minimale de ces dernières années. Peu présent dans le circuit des festivals de l’Hexagone, Cooper est pourtant une vraie machine de guerre mélancolique, qu’on peut aisément rapprocher des artistes de Form (Popof & co).
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