La bande-son du mardi spéciale Astropolis

On ne change pas les bonnes habitudes : dans une semaine, on met le cap sur Astropolis, qui fête sa majorité au bout de la Bretagne. Petite plongée dans cette édition 2012 et sa programmation un peu plus pointue que d’habitude, toujours aussi excitante. Sélection de nos chouchous.

Marst. Un jeune producteur, qui vient de sortir son premier EP sur le label Deep Movements. Repéré par Agoria et Laurent Garnier – voici ce qu’en dit le boss – qui le playlistent souvent. Il jouera en plein après-midi à Beau Rivage, à l’heure de l’apéro.

Marst, Sun On The Moon

Madben. L’autre découverte de cette prog’, qu’on attend au tournant. Il sera en effet le premier artiste à sortir un EP sur le tout nouveau label Astropolis Records, en septembre. Autant dire que le Lillois sera dans son jardin à Keroual, mais avec un peu de pression sur les épaules. Voici le mix qu’il avait préparé il y a un an pour Astropolis, où il avait joué le samedi après-midi…

Madben, Road to Astropolis

Max Cooper. On a déjà causé de ce natif de Belfast, qui fut l’une des plus belles découvertes de cette année. Exilé à Londres, Max Cooper, qui sort régulièrement des EP chez Traum et Herzblut (label de Stephan Bodzin), est un généticien de formation et un producteur hors-pair, souvent comparé à Nathan Fake. On vous aura prévenus. Voici le fameux titre Harmonisch Serie.

Max Cooper, Harmonisch Serie

Extrawelt. Cela fait un petit bout de temps qu’Astropolis les draguait. Le duo d’Hambourg jouera cette année dans la Cour du manoir, la meilleure scène du festival, juste avant le fantasque Seth Troxler. Passés par les labels qu’on suit de très près (Cocoon, Border Community, Traum encore), Wayan Rabe et Arne Schaffhausen succèderont à Superpitcher et Michael Mayer (Supermayer) qui, en 2011, avaient fait forte impression.

Extrawelt, Swallow The Leader

Green Velvet (photo). La touch Astropolis. Pour clore cette édition, de 6h à 8h30 le dimanche matin, l’orga confie la scène de l’Astroclub à Cajmere, producteur de Chicago sorti de sa coquille au début du mouvement house, au début des années 90. Personnage complètement barré, celui qui se fait aussi appeler Green Velvet animera les derniers raveurs au petit matin. Le titre qui suit, ici remixé par Diplo, a fait décoller littéralement la carrière de Cajmere, en 1992. Avant même qu’Astropolis ne voit le jour… Ne ratez pas le Balotelli des platines.

Cajmere, Percolator (Diplo remix)

Pour ceux qui en veulent encore, vous pouvez écouter l’émission spéciale Astropolis par la Férarock ici.