Un moment de calme avec le cinquième album du fondateur de The War On Drugs.
Si c’est à Philadephie que le fondateur de The War On Drugs a grandi, on imagine plus sa musique s’échapper d’une cabane perdue au milieu des plaines américaines plutôt que de buildings transparents fourrés aux bureaux sans âme.
Sorti lundi dernier chez Matador/Beggars, « Waking On a Pretty Daze », est une nouvelle parenthèse que Kurt Vile (qu’on avait filmé à Paléo l’année dernière) dessine au creux de l’agitation générale. Guitares grésillantes et voix traînante, la recette est simple, et c’est précisément pour ça que son blues-folk fait tant de bien. On est ravis de voir que même après quatre albums, il semble toujours voir le monde d’un œil surpris, à travers ses longs cheveux. On le redécouvre avec lui, assis à l’arrière de son pickup à la carrosserie craquelée par le soleil.
La vidéo qui accompagne Waking On a Pretty Daze, la piste d’ouverture, est un parfait résumé de cet album paisible et chaleureux : composée de plans fixes d’éléments en mouvement, elle nous invite à nous poser et, pendant quelques minutes, laisser le monde s’agiter autour de nous.
Kurt Vile sera en concert le 8 juin à la Maroquinerie.
0 commentaire