Mélanger le bagou de Johnny Montreuil et l’audace des jardins ouvriers d’Aubervilliers sonnait comme une évidence. Sur ces précieuses terres en lutte contre leur destruction imminente, l’artiste mutin chante son mépris pour un monde absurde. D’un côté une terre nourricière défiant les titans qui voudraient la saccager, de l’autre une musique ravageuse qui refuse qu’on lui dicte sa loi. Entre deux orages, dialogue entre un libre provocateur et un lieu vivant déterminé à survivre. L’artiste nous joue ses morceaux « 5 minutes » et « Délicatesse ». De rien pour ce moment.
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