Âgée d’à peine 23 ans et originaire d’Oakland en Californie, Jay Som a sorti son deuxième album en début d’année. Et on était complètement passé à côté.
Melina Duterte de son vrai nom s’est fait connaître en 2016 en postant sur Bandcamp son premier disque Turn Into, un condensé de démos qu’elle a composé sur plusieurs années dans son home-studio, sur son lit. Une petite perle indie qui s’est rapidement fait repérer et encenser par des médias tels que Pitchfork, NPR et la fameuse radio KEXP. En même pas un an de carrière, elle se retrouve à faire les premières parties d’artistes tels que Peter Bjorn and John et Honeyblood. Un début plutôt fulgurant, outre-atlantique du moins.
Multi-instrumentaliste qui maîtrise quasiment tout, de la guitare à la trompette, c’est elle qui enregistre les pistes de ses morceaux de A à Z ; même si elle s’arme de musiciens sur scène pour donner plus de résonance à sa musique. Au niveau du style, c’est un sacré mélange qui va de l’indie-rock à la dream-pop en passant par le shoegaze. On ne tourne jamais en rond, et le tout est guidé par cette voix douce et murmurante de Melina face à laquelle il est plutôt difficile de rester impassible.
On pense un peu à Mac Demarco, pour le côté lo-fi et désabusé, et ce son de guitare particulier passé sous ampli Vox. En tout cas, elle n’en fait pas des caisses et c’est plutôt plaisant. Jay Som, ça pourrait être ta voisine discrète que tu croises tous les jours sans lui dire bonjour que tu ne t’en rendrais même pas compte.
On vous invite donc fortement à écouter cet album, et pourquoi pas à le faire figurer dans vos tops de fin d’année ou sous votre sapin de Noël pour offrir à votre cousin hipster. Notre recommandation : l’écouter chez soi devant un bon feu de cheminée (ou à défaut devant votre radiateur électrique) avec un bon thé chaud et sous un plaid ; histoire de réchauffer vos petits cœurs pendant l’hiver.
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