Si la petite chanteuse néo-zélandaise Princess Chelsea n’a pas l’air de respirer la joie de vivre, le visionnage de ses clips et quelques sonorités enfantines donnent épisodiquement le sourire aux lèvres. Ambiance hypnotique.
Pour les amateurs de foot, Chelsea s’assimile au club de foot londonien racheté par Abramovitch, oligarque russe qui a lancé « la mode » du blanchiment d’argent dans le foot européen.
Pour les bobos, c’est un borough new-yorkais hype et arty du west-side de Manhattan. En français, on dirait un quartier chic de l’ouest de Manhattan où se créaient les tendances de l’art contemporain.
Et Princess Chelsea dans tout ça ? Elle n’a rien à voir… Si ce n’est qu’on imaginerait bien la Néo-zélandaise jouer avec son synthé sur un roof de Big Apple. Concernant le foot, heureusement pour Chelsea Nikkel, elle a juste le même prénom que ce club, emprunté au nom de ce quartier ouest de Londres.
Princess Chelsea – The Cigarette Duet
Dans The Cigarette Duet, Jonathan Bree, guitariste échappé de The Brunettes, prend un bain de sonorités amusantes pour égayer l’univers mélancolique de Princess Chelsea. Dans un registre solo, l’univers de cette femme-enfant rappelle celui de Cat Power. En un peu moins déprimant, il est vrai. Avec Yulia, l’insulaire démontre aussi qu’il est possible de réaliser un clip amusant malgré un faible budget.
Princess Chelsea – Yulia
A savoir : le premier album de Princess Chelsea n’a rien de nouveau. « Lil’ Golden Book » est sorti en mai 2011, mais vient juste de tomber dans nos oreilles. Une surprise sur le tard, un brin rafraîchissante. Un peu comme la pluie qui règne dans Ice Reign Reprise. La nonchalance au service de l’harmonie, accompagnée d’arrangements biscornus, fonde le pouvoir d’une princesse d’Auckland au pouvoir hypnotique.
0 commentaire