Qui est vraiment Gonzales ? Qui se cache derrière ce grand gars aux allures de parrain taillé comme une armoire à glace ?
Qui est vraiment Gonzales ? Qui se cache derrière ce grand gars aux allures de parrain taillé comme une armoire à glace ? Un artiste loufoque au talent débordant, qui tente, ce samedi 16 mai, le pari le plus fou de sa carrière.
On dit souvent qu’on a les amis qu’on mérite. C’est sans doute le plus beau compliment qu’on puisse faire à Gonzales. Autour de ce personnage foutraque gravite une kyrielle d’artistes qui bousculent le ronron ambiant, parmi lesquels Mocky, SoCalled, Feist, la bande des Broken Social Scene ou encore Peaches.
Depuis le 22 mars, seul devant son piano, le compositeur canadien installé à Paris donne rendez-vous au Ciné 13 (XVIIIe), tous les dimanches soirs. « Gonzo » reçoit en peignoir « à la tombée du lit », cogite quelques minutes sur une probable setlist et se lance. Parfois, quelques amis grimpent sur les planches avec lui. Dimanche dernier, la poignée de chanceux a eu droit à un petit duo avec Laurent Bardainne (Poni Hoax, Limousine).
Quelques minutes plus tard, Gonzales interprétait, seul, un extrait d »Il Trublioni », autobiographie lyrique et hilarante. Génial.
Samedi prochain, monsieur Gonzales s’attaque à un pari d’envergure. Celui de battre le très officiel record du concert le plus long du monde, qui serait détenu par un Indien fan de cithare (26h et 12 secondes). Un tentative surveillée de près par l’œil scrupuleux du jury du Guinness Book des Records.
Mouais. La performance peut paraître saugrenue et tristement institutionnelle. L’intéressé se justifie, et revendique son côté super-héros un brin mégalo, dans un entretien assez intéressant accordé à Rue89. L’artiste avoue même préparer méthodiquement son marathon musical, régime diététique et cure de sommeil à l’appui. Logique, en somme, que ce touche-à-tout au quotient musical surélevé tente un truc aussi fou. Au fond, il doit un peu s’ennuyer lors des concerts rôdés d’une heure et demie…
0 commentaire