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Georges Brassens, l’interview

Dans les entraves de la Cité de la musique, Sourdoreille a rencontré Georges Brassens...

Dans les entraves de la Cité de la musique, à l’occasion de l’exposition toujours en cours consacrée au plus célèbre guitariste sétois, Sourdoreille a rencontré Georges Brassens, qui a bien voulu poser sa pipe pour répondre à nos questions.

The Brassens ayant été interdit par Universal, comment est née l’idée de s’appeler La Pompe Moderne ?
Les CDs étaient déjà dans les bacs quand je reçu un recommandé me demandant de ne pas utiliser mon propre nom. On était au plus fort du buzz sur le groupe, il fallait vite trouver un nom et represser les disques et les remettre en magasin. Après un brainstorming de malade mental pendant tout le weekend, j’ai choisi la pompe (mon style de jeu à la guitare) et moderne car il s’agissait de mon retour aujourd’hui.

Qu’est-ce qui est le plus dur : transpirer comme des boeufs sous vos perruques ou imiter pendant 90 minutes un célèbre Sétois ?
Je monte sur scène comme je l’ai toujours fait : tel que je suis. J’ai juste un peu moins peur aujourd’hui qu’en 52.

Peut-on « rêver » de vous voir reprendre Carlos ou Lagaf’ ou y-a-t-il des limites à la connerie ?
Mon projet avec La Pompe est de retraverser, requestionner la chanson populaire. Comment a-t-elle évolué depuis 81 ? Qu’en gardons-nous ? J’avais essayé Chaud Cacao d’Annie Cordy, mais c’était trop pouet pouet, à la limite de la chanson…

Avez-vous été contactés pour les festivals d’été ? Si c’est le cas, on veut des noms…
Pas assez à mon goût et je le déplore… On sera tout de même aux Francofolies de Spa (après celles de La Rochelle il y a deux ans) en Belgique.

Vous pétez systématiquement deux guitares à chaque début de concert ?
Non, c’était pour la Cité de la Musique seulement. Pour les prochaines dates, je vais péter des branches de céleri.

Vous a-t-on déjà dit que sur scène,vous avez un petit côté Grand orchestre de l’Elysée Montmartre (avant qu’il crame…) ?
Je ne les ai jamais vus, mais je peux deviner une démarche similaire dans le côté grand bal populaire.

On peut vous contacter pour les mariages, barmitsvas, baptêmes ou enterrements ?
Avec plaisir ! Ca reste une chose qu’on a pas encore faite… L’enterrement serait parfait évidemment.

Faire des reprises, ça ne lasse pas au bout d’un moment ?
Vous savez j’ai écrit tellement de chansons par le passé, et il y a tellement à explorer… La limite est plutôt extérieure à tout ça, et elle est liée au concept de La Pompe Moderne ; on ne peut continuer éternellement à appliquer ce principe… Le groupe arrête ses activités fin 2011. Mais d’ici là nous sommes en tournée !

Peut-on imaginer vous revoir écrire des compos persos sous un autre nom ou La Pompe Moderne n’aura pas de petite soeur ?
Je n’en sais rien. Il ne faut pas provoquer les bonnes idées, elles s’imposent toutes seules. Si un nouveau concept commence à me titiller, nous verrons bien.

Dernière question : depuis la mort de Georges, un chanteur français a réussi à vous faire frémir la moustache ?
Oh, beaucoup oui ! En chanson, je citerai Bashung, Noir Désir, Richard Gotainer. Plus récemment, Bertrand Belin ou le label Les Disques Bien qui regorge de pépites. Pour le reste, j’ai été bouleversé aussi par NTM, Mr Oizo ou Daft Punk.

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