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Foin de la rue : Boris Viande se décarcasse pour son billet

Lorsque Sourdoreille a croisé Boris Viande en Mayenne, l’idée d’écrire un billet sur Au Foin de la rue ne lui a pas déplu. Compte-rendu d’un DJ trompettiste qui aime les sonorités balkaniques couplées à des scratchs bon enfant.

Mais que s’est-il donc passé à Saint-Denis-de-Gastines le 2 juillet ?


Cordialement pris en charge en gare de Laval par Régis, runner bénévole dont la sympathie n’a d’égal que l’épaisseur de sa moustache, j’arrive sur le site du festival le Foin de la Rue en milieu d’après-midi. Chaleur torride, verdure et caissons de basse, tout le monde est là. Après une petite balance, mes oreilles traînent autour des grandes scènes pendant les derniers réglages de Balkan Beat Box. Il est 20h et c’est parti : le public afflue et la sauce commence à prendre sous les riffs de guitare et de saxo des israélo-new-yorkais qui ne tardent pas à faire monter la pression sur la pelouse. Avec, en prime, une petite coupure de courant, histoire de faire monter l’intensité dramatique juste avant les deux derniers morceaux du set. Impeccable même quand c’est pas fait exprès.

C’est déjà le moment pour moi d’ambiancer le chapiteau pendant 50 minutes trop courtes. Qu’à cela ne tienne, on ne fera pas dans la finesse, priorité aux titres qui tapent. Bam ! Grandiose accueil du public déjà mis à mal par les 40°C à l’ombre. J’y serai bien resté quatre ou cinq heures de plus. Mais c’est déjà la fin et à un petit morceau de RotFront près, je laisse la place au légendaire Lee Scratch Perry sur la grande scène, le temps pour moi de plier les gaules et de boire un peu d’eau minérale.

De scène en scène jusque tard dans la nuit, j’ai pu apprécier la programmation, assez avant-gardiste pour un festival grand public : Vuneny, Casualty, Dj Shadow, E3ekil vs Hint, autant de choix plutôt couillus ! Petit regret tout de même : au final, avec une large place faite au dub, au reggae et à l’abstract hip-hop, le festival a peut-être manqué de gros tempos et de refrains le vendredi. J’imagine que ceux-ci ont pu faire leur grand retour le lendemain. A ceci près, le succès du festival étant total, on ne peut que commencer à compter les jours avant la prochaine édition.

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