Peu importe la carrière qu’elle fera, cette femme est foutue. Elle sera toujours comparée à Catherine Ringer. Ou à Niagara. L’arbre généalogique de la musique est ainsi fait : malgré tous les efforts du monde, on échappe jamais à ses matrices. Fishbach va devoir s’y résoudre mais semble, malgré ses 24 ans, avoir suffisamment de personnalité pour passer outre et s’imposer. Elle devra aussi sortir le parapluie face aux accusations de surfer sur la hype actuelle des eighties.

En tout cas, à l’écoute des premiers titres déjà à disposition, le charisme et l’assurance sautent à la gueule. C’est sincère, c’est incarné. C’est donc suffisamment costaud pour se contrefoutre des remarques susmentionnées. Son premier EP sortira le 6 novembre prochain sur le label Entreprise (Moodoïd, Grand Blanc, Blind Digital Citizen). Voilà une trajectoire, encore une, qu’on va devoir suivre de près.

Fishbach – Mortel