Fabric… Le nom le plus connu parmi les clubs londoniens. De Laurent Garnier à Ricardo Villalobos, les djs les plus prisés y ont joué et la liste est longue. L’institution née en 1999 était connue pour ses sols tremblants au rythme des basses. Un club (forcément) depuis longtemps dans le viseur des autorités locales. On se souvient de sa presque fermeture en 2014, suite au décès d’une jeune fille dû à la consommation de MDMA. Cet incident avait alors valu à Fabric d’être le premier établissement au monde à s’équiper de sept chiens pour renforcer le contrôle à son entrée. Ambiance.
Le 11 août dernier, deux jeunes hommes de 18 ans sont décédés dans des conditions similaires. Le maire de Londres, Sadiq Khan, grand défenseur de la nuit londonienne, s’exprime en faveur d’un futur pérenne de Fabric, demandant la protection de l’héritage culturel que le club représente. À ce propos, il explique : « les clubs iconiques de Londres sont une part essentielle de notre paysage culturel » . Un maire visiblement plus attaché à la culture du kick que ses opposants et prédécesseurs, mais qui a encore joué de malchance (coucou le Brexit). Malgré ses discours et une pétition lancée le 2 août ayant récolté les signatures de près de 150.000 personnes, c’est la fois de trop et le conseil du bourough d’Islington a décidé la fermeture du club mythique. Le lieu perd donc sa licence déjà suspendue durant tout l’été. Les soirées à Fabric, c’est donc terminé. La communauté pleure l’un des mythes de la culture techno.
Retrouvez le témoignage du nouveau maire de Londres et ex-danseur de la Fabric ici :
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