Premier live du festival, et première belle découverte.
Le rock alternatif a besoin d’égéries. Cat Power ou Pj Harvey hier, Anna Calvi aujourd’hui, pour ne retenir que les dernières bastonnades médiatiques. Avouons-le, depuis 2003 et son premier album ‘Open doors’, Christine Owman est complètement passée au travers des mailles du filet. Une oubliée, une de plus. Robert Plant avait pourtant scotché sur cette artiste multi-instrumentiste lors de son passage en Suède, terre natale de la belle blonde ravie d’honorer la première partie de l’ex Zed Zep. Mais les places au soleil sont chères, par ici.
Dès l’âge de 5 ans, elle apprend à jouer à peu près de tout (violoncelle d’abord, puis guitare, basse, banjo) pour se construire une identité sonore aux atmosphères lo-fi. Une musique lancinante, à la noirceur certaine, qu’on a croisé sur scène peu après l’ouverture des portes de Mains d’Oeuvres, ce vendredi. Dès les premières minutes du festival, on savait d’ores et déjà qu’on serait en mesure de répondre bravement à la question : « Alors, une belle découverte au Mo’Fo, cette année ? « .
https://www.dailymotion.com/video/xo4car_mo-fo-2012-christine-owman-live_music
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