La sensation scandinave, entre deux lampées de whisky.
Et si on parlait de la scène pop rock danoise ? Grâce à elle, le Danemark avait fait son retour au premier plan au milieu des années 2000. D’abord par des groupes comme The Raveonnettes ou The Figurines et plus récemment par Lars & The Hand Of Light en 2010, groupe très remarqué lors des dernières Trans Musicales de Rennes. Une pop énergique et bien sentie que perpétuent aujourd’hui des artistes comme Oh Land ou Fallulah nommée récemment Artiste Féminine de l’année au Danemark.
Fallulah a posé le pied pour la première fois sur une scène parisienne la semaine dernière, lors d’une soirée Custom au Nouveau Casino. Dans la salle, beaucoup de (très) jeunes Anglaises toutes acquises à la cause du décevant Ed Sheeran. C’est pourtant Fallulah qui sera la très belle révélation de la soirée.
A son entrée sur scène, si la chanteuse, Maria Apetri de son vrai nom, fait toute mignonne dans sa petite robe, elle ne manque pas de nous dérouter très vite. Entre deux lampées de Jack Daniel’s, elle enchaîne des titres aussi différents les uns que les autres. D’un titre pop assez doux, la Danoise enchaîne sur un morceau aux allures de country qu’on aurait très bien pu entendre dans un vieux saloon texan, le tout accompagné d’un banjo et d’une contrebasse. On retrouvera aussi, dans ce set de cinquante minutes, des morceaux aux influences balkaniques soutenus par un accordéoniste très en forme.
Une grosse débauche d’énergie présente, à un degré moindre, sur l’album de Fallulah, avec quand même plusieurs tubes en puissance comme Out of it (énorme en live) ou Bridges.
Baptême de feu et public conquis par la douce folie communicative de cette chanteuse, toute sourire et aux influences multiples, qui aura dansé pendant tout son set (de façon un peu bizarre, parfois). Une très belle révélation que l’on espère retrouver très vite dans nos contrées françaises.
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