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Fake, quand Rennes se déguise en Berlin

Quand la Bretagne revêt ses habits de nuit et fricote avec le lever du jour.

Le week end dernier, à Rennes, était organisée la fête la plus longue et la plus inspirée depuis longtemps. Du vendredi soir au dimanche en fin de matinée, la capitale bretonne a vécu au rythme des claps ensoleillés diligentés par Fake. Un beau carnaval électronique, au sens noble du terme.

Vendredi soir, centre ville. Fake est une pieuvre au multiples tentacules dont l’une est la production de groupes de rock’n’roll comme les Wankin’ Noodles. On les retrouve d’ailleurs au coeur d’un battle DJ avec Bikini Machine. La place est faite aux petits frères, aussi : au bar Le Chantier, le collectif Bocal Records présente l’un de ses jeunes prodiges, Paï.

A Rennes, depuis quelques années, la préfecture a imposé aux bars une fermeture à une heure du matin, ce qui a sérieusement limité les possibilités d’une fête digne de ce nom au Chantier. Il faut se rabattre, l’heure fatidique dépassée, vers les bars de nuits triés sur le volet, et par la même littéralement pris d’assaut par les couche-tards…

Samedi, 15h00, café des Champs Libres : au soleil, sur la grande terrasse en bis de la cafétéria du musée de Bretagne, Midi Deux, une équipe de blogueurs rennais, propose un cocktail électronique et détente, en faisant jouer quelques DJ’s amis. L’atmosphère est estivale, souriante, familiale, et les mojitos ne sont pas chers. 23h00, Le Liberté, les choses sérieuses commencent. Le Liberté, grande salle de spectacle et vaisseau-mère des Transmusicales est comble, ce soir. Seules quelques places sont en vente à l’entrée, elles disparaîtront en quelques minutes. On attend The Hacker et Renaissance Man (photo). Pour l’instant, c’est Théo Gravil, le jeune fils de Michel Gravil (NovaNova), qui fait danser les premiers arrivés. Les deux têtes d’affiche assurent, mais la musique doit s’arrêter à 4H00, c’est la fin imposée par la salle… Nous étions mille.

4H00: dehors, les hordes d’acharnés se dirigent vers l’Ubu, un club tout proche. C’est un after longue durée qui se profile, en forme d’apothéose. L’espace confiné du laboratoire musical de Jean-Louis Brossard (Transmusicales, encore) se charge en énergie et l’ambiance devient plus sombre, plus adulte. La remarquable et novatrice performance du collectif VJ BROS soutient la musique pointue de Crackboy, Tomas More, et E-RX.

Dans la rue, les derniers amateurs fument dans les premiers rayons d’un soleil qui réchauffe. Il est 10h00, ce sont les dernières minutes d’une belle fête jusqu’au-boutiste et audacieuse, dont le format reste trop rare à Paris, et qui pose cette question : faut-il quitter la capitale un peu pour s’amuser beaucoup?

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2 commentaires

2 commentaires

Mo 06.11.2011

Y a des afters partout à Paris ?
Vraiment ?
Avec de la vraie bonne musique ?
Moi qui suis parisienne et qui sort pas mal, j’aimerais bien savoir où, tiens…

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Migale mihomme 07.10.2011

Bullshit, y’a des afters partout à Paris. Grosse pipe.

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