On apprenait cette semaine que le club londonien Fabric, considéré dans le milieu techno / house, comme l’un des meilleurs du monde (primé notamment par Resident Advisor), était menacé d’une fermeture rapide, suite à la mort de quatre personnes, toutes liées à la consommation de drogue, ces dernières années.
Une pétition lancée sur Change.org a été lancée et a recueilli plus de 35.000 signatures en moins de 24 heures. Résultat, la presse a réagi un peu vite, le club ne fermera pas mais devra s’affranchir de certaines… contraintes :
Fabric devra s’entourer de sept chiens de détection par soir (300£ par chien et pour 4h de patrouille), renforcer la vidéosurveillance, vérifier l’identité de tout le public et faire du zèle dans les fouilles à l’entrée. Pour un club qui a fait rentrer plus de 6 millions de personnes ces quatre dernières années, ça va être sympa la queue à l’entrée.
Le patron du club Keith Reilly ajoute : « Nous faisons tout ce que nous pouvons pour empêcher les gens de prendre de la drogue [au sein de l’établissement] mais ce pays en est inondé. Il y a eu une grande arrivée de MDMA très puissante ces temps-ci, ça n’a pas aidé les kids ».
La première question est : Fabric résistera-t-elle à ces contraintes drastiques d’organisation de sa machine à danser ?
La seconde est : quelles techniques « les kids » trouveront-ils pour faire rentrer de la drogue dans Fabric ? (parce qu’ils trouveront bien un moyen)
La troisième : comment détourner l’attention d’un chien renifleur ?
La quatrième : est-il encore technologiquement possible de renforcer la vidéosurveillance de n’importe quel endroit à Londres en 2014 ?
La cinquième : comment ça se gère la queue d’un club à l’entrée avec une fouille intégrale de chaque personne ?
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